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29 Aoû

Yopougon : La tête d'un mari brisée avec une pierre à écraser les légumes, La femme suspectée, recherchée

Une scène de ménage qui vire au drame. C'est un peu comme cela qu'on pourrait titrer la tragique scène, qui s'est produite dans un domicile, sis au quartier « Djédjé Bagnon », à Yopougon. Une terrible dispute à l'issue de laquelle, le chef de famille sera découvert mort. De façon horrible.

Selon les informations en notre possession, il revient que malgré son jeune âge, Diomandé Aboubacar, un jeune menuisier de 26 ans, n'a plus la tête à jouer les bourreaux des cœurs. Jouer les tombeurs des femmes, profiter de leurs charmes, pour juste un petit temps, et aller voir ailleurs. Lui, est plutôt responsable dans la tête.

Il lui faut se stabiliser. Il a un métier dont il vit et il lui faut à présent une femme pour tenir son foyer. C'est ainsi que le jeune menuisier prend pour conjointe une jeune Burkinabé de 24 ans, répondant au nom de Safoua Sawadogo. Et il est si « entreprenant » la nuit qu'il met rapidement sa concubine enceinte. Et le cercle de famille ne tarde pas à s'agrandir, avec plus tard la naissance de l'enfant du jeune couple.

Et, dans ce foyer, les choses sont d'ordinaires comme ailleurs, avec les bons moments et aussi, des périodes de froid. C'est bien comme cela dans tous les couples au sein desquels la vie n’est pas toujours rectiligne.

Mais, le samedi 25 août 2018, les choses vont cette fois se passer de façon détestable dans le foyer. Diomandé Aboubacar et sa femme Safoua connaissent une vive dispute. Qu'est-ce qui peut être à la base de ce déchirement ? On ne le sait pas pour l'heure . Ce que l'on sait par contre, grâce à nos sources, c'est que le couple se dispute violemment. Les voisins ont beau intervenir, le menuisier ne semble pas cette fois-ci, jouer la carte de l'apaisement. Il déclare carrément qu'il ne veut plus de sa femme. Et pour le prouver, il fout les affaires de cette dernière dehors et claque la porte.

Et pour ce que l'on apprend par la suite, la femme humiliée passe le reste de la journée de ce samedi-là, chez des connaissances. Et là-bas, dans son retranchement, nourrit-elle la terrible idée de se venger du père de son enfant ? Lui qui a osé la jeter dehors comme une malpropre, devant tous ces voisins, habiles, pour certains, dans les ragots, les commérages.

En tout cas, le lendemain dimanche 26 août 2018, elle revient à la maison. A ce moment-là, nous dit-on, son homme dort encore du sommeil des justes. Elle s'empare de la solide pierre rectangulaire faite d'un assemblage de petits morceaux de gravier. Une pierre dont on se sert en général dans les ménages, pour écraser les légumes ou les médicaments. Puis, on ne sait comment, elle pénètre dans la maison.

Des minutes plus tard, des voisins voient Safoua ressortir de la piaule et disparaître très rapidement de là. On pense qu'elle était là, dans l'espoir d'obtenir le pardon de son homme qui, hélas, est demeuré intransigeant, en la répudiant à nouveau.

Malheureusement la réalité est toute autre. Elle est terrible. De fait, dans la soirée, un ami du menuisier va lui rendre visite. Et une fois qu'il accède à l'intérieur de la maison, il y découvre ce dernier étendu sur le dos. Mort. Il a la tête et le visage écrabouillés. Le tout baigne dans du sang. Les murs de la pièce sont également maculés de sang. C'est dire avec quelle violence son crâne a été explosé. Probablement, à l'aide de la pierre de cuisine qu'on vient de décrire. Celle-ci, ensanglantée, traîne d'ailleurs près du corps du malheureux jeune chef de famille.

La police, alertée, se rend sur les lieux du crime et procède au constat d'usage. Le corps est enlevé et conservé à la morgue. Une enquête policière est ensuite ouverte, pour éclairer sur ce drame et retrouver le tueur. Et dans cette perspective, le suspect numéro 1, est bien Safoua Sawadogo, la femme du défunt. Cette dernière est donc activement recherchée par les forces de l'ordre.

KIKIE Ahou Nazaire

Source: linfodrome

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