Dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août 2018, des malfaiteurs ont attaqué le Centre international de management et des services financiers, structure sise à la Riviera-Palmeraie Saint-Viateur. Et à l'occasion, ces quidams n'ont pas du tout été gentils avec le vigile, qu'ils ont confiné dans un endroit, qui ne rime pas forcément avec bonnes conditions d'hygiène.
En effet, cette nuit-là, nos sources soutiennent qu'il est environ 1h du matin, quand les « assaillants », au nombre de trois, avec deux parmi eux armés de pistolets automatiques, se présentent aux portes de la société.
Mais alors qu'ils s'emploient à pénétrer à l'intérieur des locaux, ces bandits ne se montrent pas vraiment discrets. Ils font des bruits suspects qui finissent par attirer l'attention de N.Y., un jeune vigile assurant la sécurité de la société voisine à celle visée par les trois malfaiteurs.
Ce dernier quitte son poste d’observation et, à pas feutrés, se dirige vers les lieux, d'où il venait de percevoir les bruits suspects. Se croyant à l'abri total des regards, il tente de découvrir ce qu'il se passe exactement.
Malheureusement pour lui, les malfrats ont flairé la présence de cet empêcheur de tourner en rond. Ils le prennent de revers, en débouchant dans son dos. Pris au piège, le pauvre N.Y. est tenu en respect. A la vue des armes à feu, l'infortuné pris de trouille manque de s'évanouir. Les bandits menacent de lui faire la peau, s'il commettait l'erreur d'attirer l’attention de ses autres collègues du secteur, en appelant à l'aide.
Face à la menace très claire, le pauvre infortuné demeure sans réaction, et les bandits le font entrer de force, à l'intérieur du centre qu'ils s'apprêtent à dévaliser. En ces lieux, ils le séquestrent dans les toilettes à l'intérieur desquelles, ils l'enferment.
Défaits à présent de tout obstacle, les voleurs passent au crible tous les bureaux de l'entreprise, avant de se barrer. Bien évidemment, pas avec les mains vides. Vu que le matin, les responsables des lieux, en établissant le préjudice, découvrent que les scélérats sont repartis avec des ordinateurs de bureau, un vidéo-projecteur et une dizaine d'ordinateurs-portables. Le tout, chiffré à une importante valeur marchande.
Informée par les victimes, la police arrive sur les lieux, procède au constat d'usage et ouvre une enquête. Une enquête dont les les responsables du centre attendent beaucoup, pour savoir qui a sévi dans leurs locaux.
Madeleine TANOU
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs