Les choses évoluent entre les populations d’Adjamé-Village et les autorités après la manifestation des populations du vendredi 7 septembre dernier.
En effet une rencontre entre la chefferie et le préfet de police d’Abidjan doit se tenir ce lundi 10 septembre 2018, entre les deux parties pour se pencher sur la question du déguerpissement d’une partie du village aux fins de la construction du 4e pont. Un projet sur lequel les populations semblent ne pas s’accorder certains évoquant son impact sur la « disparition » du peuple Atchan, d’autres, les manquements dans le processus de dédommagement.
« La préfecture a convoqué la chefferie d’Adjamé. Etant donné que l’Ong encadre les personnes impactées, nous serons là pour cette rencontre », nous a appris Sékou Sylla, président de l’Ong Colombe Ivoire. Qui a, par ailleurs fait savoir que le village a fait des propositions aux décideurs pour la bonne marche du projet de construction du pont et notamment en maitriser l’impact sur la vie des communautés qui y vivent. Lesquelles propositions, a-t-il souligné, sont jusque-là, restés sans suite.« Rien n’est réglé et on veut mettre 52 familles dans les rues. Adjamé est un cas spécial, c’est un village. Le village a fait des propositions à l’Etat qui sont restés sans suite. », a t-il dénoncé.
Alassane SANOU
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