Il faut bien faire attention. Des visiteurs ne sont pas toujours ce que l'on croit qu'ils sont. Et cela, malheureusement, dame A.A., une retraitée jusque-là tranquille, en a fait les frais. Elle dont le domicile, à Yopougon, a fait l'objet d'une attaque à main armée, menée par des individus qui ont usé de ruse, pour l'avoir.
De quoi s'agit-il ? En effet, à en croire nos sources, dans la nuit du 26 août 2018, peu après 21h, alors que la vieille dame et les membres de sa famille sont tranquillement à la maison, ils entendent sonner au portail. A la question de savoir qui est là, les individus qui viennent de frapper au portail, répondent qu'ils sont des amis au fils de la retraitée. Un fils dont ils disent même le nom, avec précision.
C'est largement rassurant, suffisant, pour un des membres de la famille qui va ouvrir la porte. Et là, malheureusement, le pauvre se retrouve face à trois quidams, qui ont certainement de bonnes raisons de ne pas se faire identifier. Et pour ce faire, ils portent tous des cagoules.
Trop tard pour celui qui vient d'ouvrir le portail. Il est tombé dans le traquenard. Le malheureux est tout de suite maîtrisé à l'aide d'armes à feu. Notamment, des pistolets automatiques. Après l'avoir fait otage, les gangsters pénètrent avec lui, à l'intérieur même de la maison. Les autres membres de la famille sont abasourdis de voir l'un des leurs, tenu en respect à l'aide d'armes à feu, par des individus qui se prévalaient à l'instant d'être des amis intimes au fils de la maîtresse des lieux.
Tout le monde, y compris la retraitée, est également maîtrisé. Très rapidement, les malfrats font main basse sur des téléphones-portables, de l'argent et des bijoux. Ils débranchent le poste-téléviseur en marche et l'ajoutent à leur butin. Puis, avec les biens mal acquis, les assaillants prenant la clé des champs.
Peu de temps après, saisis de l'attaque, des agents de police se rendent sur place et procèdent au constat d'usage. Ils mènent en ce moment même une enquête, en vue d'appréhender les trois malfrats, faux potes du fils de la victime principale.
KIKIE Ahou Nazaire
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