La famille de W.O., économiste émérite d'une soixantaine d'années, est en ce moment même meurtrie, affligée, en état de choc. C'est que l'homme, résident du quartier « Riviera-Faya », dans la commune de Cocody, est décédé. Et sa mort attriste davantage, au regard des circonstances dans lesquelles elle est intervenue. Des circonstances pour le moins dramatiques.
De quoi parle exactement cette bien triste affaire ? A en croire les informations fournies par nos sources, il ressort que tôt le matin du lundi 24 septembre 2018, c’est avec ahurissement que les membres de la famille de l'économiste, sortis quasiment à peine de sommeil, le découvrent mort.
L'infortuné, vêtu d'une culotte surmontée d'un tee-shirt à bandes, est mort pendu, à l'aide d'un pagne, dans la cour même de sa résidence. Les siens, dont son épouse, médecin de son état, n'y comprennent rien. Des pleurs, des cris de détresse envahissent la cour. C'est tout simplement terrible, la sombre scène qui se dresse sous leurs yeux. Des voisins qui courent aux nouvelles, sont abasourdis et n'en croient pas leurs yeux.
Le drame étant survenu dans de telles conditions, il est alors fait appel à la la police, pour le constat des faits. Les instants d'après, des agents des forces de l'ordre, en compagnie d'un médecin, se déportent sur les lieux de la découverte macabre. Et au cours du constat d'usage, c'est ce toubib, vue la rigidité cadavérique, qui conclut à une mort survenue il y a bien des heures. Mais que s'est-il vraiment passé ? Comment expliquer ce drame ? A ce niveau, des indiscrétions proches de la famille éplorée laissent entendre que depuis environ six (6) mois déjà, W.O. souffre d'une dépression qualifiée d’aiguë.
Mais mis sous traitement, le pauvre montrait une aversion à prendre ses médicaments. Et le comble, poursuit le témoignage, c'est qu'il développait une tendance suicidaire. Il n'avait de cesse de laisser entendre qu'il va se donner la mort. Est-ce donc cette triste volonté qui vient ainsi de s'accomplir, au grand désarroi des siens ? Beaucoup le pensent.
La police a ouvert une enquête, en vue d'établir si ce témoignage correspond ou pas, avec la réalité de la mort de ce pauvre père de famille. En attendant donc d'appréhender tous les contours de ce malheureux événement, le corps du sexagénaire est enlevé par les services des pompes funèbres et transféré à la morgue.
KIKIE Ahou Nazaire
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