‘’Nous sommes souvent confrontés à des demandes de secours inutiles car les accidentés n'ont pas besoin de pompiers.En effet certains usagers de la route voyant un accrochage appellent immédiatement les pompiers en passant leur chemin alors que bien souvent les accidentés n'ont besoin que de la police pour le constat et refusent donc leur évacuation. Ces actes de solidarité sont à encourager mais il serait mieux de prendre une ou deux minutes pour se renseigner si l'état des personnes concernées nécessite l'envoi d'une ambulance. Ça permettra de mieux rationaliser les moyens qui pourraient être utiles ailleurs'’, a informé la population, sur sa page facebook, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm), le lundi 8 octobre 2018.
Et d’ajouter que du 1er janvier au 30 septembre 2018, le Gspm a enregistré 1060 cas de refus d'évacuation sur environ 14.000 interventions. ‘’C'est autant de possibilités qui auraient pu être mieux exploitées'’, a-t-on pu lire.
Notons que, selon l'Office de la sécurité routière (Oser), près de 6000 accidents de la route sont enregistrés dans le pays chaque année. Quand les accidents de la route occasionnent en moyenne 600 morts et 13.000 blessés. 94% de ces accidents sont dus à des facteurs humains (conducteurs ou usagers) et 6% sont imputables aux autres facteurs tels que le mauvais état des véhicules et du réseau routier.
Dominique FADEGNON
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs