Horreur des horreurs. C'est bien ce que l'on pourrait dire de la découverte macabre faite à Vridi Cité Sir, dans la commune de Port-Bouët. Une découverte qui met en relief le corps sans vie d'un nouveau-né, de sexe masculin.
Si ce corps était intact, l'on n'aurait certainement pas grand-chose à redire. Mais là, l'aspect qu'il présente amène à penser que les êtres humains sont d'une cruauté que même les animaux ne leur envieraient. En effet, pourquoi avoir fait ça, à un pauvre môme, totalement innocent et non comptable de nos emmerdes ou de nos sinistres ambitions ?
De fait, nos sources rapportent que, le jeudi 11 octobre 2018, aux alentours de 11h, une information parvient à D.K., président des jeunes de Vridi Sir. Une information peu reluisante faisant état de la présence du corps sans vie, d'un enfant, rejeté par la mer.
Sans perdre de temps, D.K. qui se fait accompagner de jeunes gens du quartier, fonce sur les lieux pour comprendre si c'est oui ou non, un « fake new ». Et ce qu'il y découvre est tout simplement terrible. Il s'agit d'un nouveau-né de sexe masculin, encore rattaché à son cordon ombilical. Mais le plus difficile à supporter dans tout cela, c'est que le pauvre gosse est mutilé. Et comment ?
La police est tout de suite saisie par K.K., le chef de quartier à qui l'information est portée. Des agents des forces de l'ordre se rendent sur les lieux. Sur place, eux aussi sont choqués. Ils sont en face d'un « demi corps ».
Et le scénario probable qu'ils retiennent au regard de leur constat, c'est que le nouveau-né a été décapité et son sexe tranché. Et les bourreaux se sont tirés de là, avec la tête et le sexe. Des organes qui semblaient clairement les intéresser. Mais avant, ils balancent à la mer le reste du corps. A tout point de vue, cet acte porte les marques d'un crime rituel.
Mais qui peut avoir commis un tel acte sur la personne d'un nouveau-né ? Et à quelles fins ? Certains font vite d'accuser des politiciens voulant s'assurer la victoire au scrutin qui vient de s'achever, avec des fortunes diverses. Ceux qui tiennent ce discours, en veulent pour preuve que le crime a été commis en pleine campagne électorale. Cette thèse doit-elle prospérer ou être écartée ? Enfin…
La police, elle, mène une enquête de voisinage, pour savoir si une famille dans le quartier n'est victime de la disparition d'un enfant. Cependant, personne dans le quartier ne signale un tel malheur. C'est donc à croire que le nouveau-né a été enlevé loin de ce quartier, mutilé, avant d'être jeté à la mer.
En tout cas, au-delà de ces suppositions, les enquêteurs mènent leurs investigations, en vue, d'une part, d'identifier les géniteurs du gosse, d'autre part, de retrouver les tueurs et connaître les motivations du crime dont ils sont auteurs. En attendant, le quartier où la découverte est faite, demeurait encore sous le choc de cette macabre histoire.
KIKIE Ahou Nazaire
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