Les populations de la sous-préfecture de Bettié vivent un véritable traumatisme, face à l’insécurité grandissante qui règne actuellement dans cette localité située dans le département d’Abengourou, dans l’Indénié-Djuablin.

L’insécurité aura atteint son paroxysme, dans la sous-préfecture de Béttié, si l’on en croire les informations rapportées par notre source, répondant aux initiaux de H.S.J-F, résidant dans cette localité de l'est de la Côte d'Ivoire. Dans la journée du lundi 22 à aujourd’hui mardi 23 octobre 2018, nous a rapporté notre source, des individus armés, non encore identifiés se sont livrés à des actes de vandalismes faisant ainsi des centaines de personnes dépouillées de leurs biens, au grand dam de la brigade de gendarmerie présente dans cette ville. « Nous vivons une situation d’inquiétude à Béttié », a-t-il confié d’entrée de jeu à la rédaction de Linfodrome.ci, cet apprès midi du mardi 23 octobre 2018.

En l’espace d’une journée, a-t-il poursuivi, 3 véhicules de transport, reliant la destination Béttié-Abidjan ont été braqués par ces quidams, à quelque 10 km de la sortie de la ville prenant ainsi le soin de déposséder, de leurs biens, tous les passagers, avant de se volatiliser dans une forêt classée qui borde, le lieux de leur opération . « 3 cars de la compagnie de transport Air Massa, ont été braqués. Ils ont pris le temps de dépouiller plus d’une centaine de passagers en partance pour leurs courses, avant de s’en fuir dans la forêt », a confié notre informateur.

Le même soir, a-t-il poursuivi, ces scélérats récidivent. Cette fois, c’est en plein cœur de la ville que ces bandits décident de faire leur sale besogne. Leurs cibles, des commerces et autres stations-service de cette sous-préfecture. « Ils sont revenus en véhicule de types 4x4. Ils ont attaqué 5 magasins dont 2 coopératives, 2 boutiques et une station-service, dont le coffre-fort a été emporté », a-t-il relaté avec consternation.

Tous ces actes, a soutenu notre source, se sont déroulés devant l’impuissance de la brigade de gendarmerie locale, qu’il confié avoir saisie. « Pendant tout ce temps, aucune intervention de la gendarmerie par faute de moyen », a-t-il déploré avant de lancer un véritable appel à l’aide aux autorité compétentes. « C’est un cri de cœur que nous lançons pour que des mesures soient prises pour notre sécurité. En l’espace de deux mois, il y a déjà eu 3 braquages similaires faisant ainsi 2 morts et des blessés », a-t-il souligné.

Jean Kelly Kouassi (Stg)

Source: linfodrome