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05 Nov

Yopougon : Il agresse un passant et se fait tuer

Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018, le corps sans vie d'un individu d'une trentaine d'années traînait dans la rue, à Yopougon-Ananeraie, à l'endroit dénommé « 2ème arrêt ». Un corps portant des traces de maltraitance, de sauvage bastonnade. Des indices assez clairs pour être situé sur la nature du défunt, du reste sinistre.

En effet, nos sources font observer que cette nuit-là, aux alentours de 1h du matin, un couche-tard, qui traîne encore dehors, passe son chemin. Mais, comme il fallait s'y attendre, une heure si avancée est propice aux mauvais coups perpétrés par des bandits sur les dents. Et l'on n'a pas tort.

De fait, lorsque notre noctambule arrive à hauteur du « 2ème arrêt », un individu en culotte kaki et tee-shirt, attendant certainement une « proie », surgit de la pénombre. Le quidam aux intentions clairement funestes avec le couteau qu'il brandit en avant, se jette sur le passant, qu'il tente de délester de ses biens.

Ce dernier qui lui résiste, se met à appeler à l'aide. Pour le bonheur de la victime, de bonnes volontés se manifestent promptement, en volant à son secours. Le bandit muni de l'arme blanche tente de « se chercher », comme on le dit.

Mais il n'ira pas loin. Un râblé au nombre de ses poursuivants le rattrape. Et ce dernier, au prix d'un tacle avec ses mollets robustes en forme, l'envoie « bouffer » le sol. Le bandit est alors à la merci de tous ses poursuivants fortement excités. Comme s'ils attendaient une telle occasion depuis belle lurette, pour se défouler.

Le malfrat solitaire est chopé. Et en un rien de temps, son tee-shirt est en lambeaux. Mais il y a pire à venir. Comme s'il s'agissait d'un animal, il est battu à coups de poing, de pierre, de gourdin, etc. Aucun cadeau ne lui est fait. Lorsque ses bourreaux le lâchent enfin, pour se fondre dans le quartier, le malfaiteur en sang, avec tout le corps portant des traces de violence, demeure cloué au sol.

La police informée, des éléments du commissariat du 17ème arrondissement se déportent sur les lieux. Mais il n'y a plus rien à faire pour l'agresseur agressé. Il est déjà mort, des suites de ses graves blessures. Les agents des forces de l'ordre procèdent alors au constat d'usage et la dépouille est enlevée par les services des pompes funèbres et déposée à la morgue du Chu de Treichville.

Madeleine TANOU

Source: linfodrome

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