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19 Nov

Anyama : Un jeune homme tué alors qu'il effectuait un branchement anarchique

On nous apprend qu'à Anyama, le quartier situé derrière les ravins, à quelques encablures de la morgue, est un véritable nid de branchements électriques anarchiques. Hélas, avec ses conséquences dramatiques. Et c'est le nommé Siriki Koné qui va payer de sa vie, cette façon illicite de s’approvisionner en courant électrique.

En fait, rapportent nos sources, le matin du mercredi 7 novembre 2018, le jeune homme part du domicile familial. Pour quelle destination ? Il n'en souffle pas mot. Mais plus tard, de longues heures durant, jusqu'à la nuit tombée, il n'est pas de retour. Tout comme il n'est plus joignable sur son téléphone-portable. Grosse inquiétude pour sa famille qui ne comprend rien à ce silence total de sa part. Une inquiétude qui fait perdre le sommeil aux siens, contraints à veiller à l'attendre. Avec l'espoir de le voir rentrer enfin.

Mais jusqu'au matin du jeudi 8 novembre 2018, toujours pas de traces de Siriki Koné. C'est sérieusement inquiétant pour ses parents qui ne lui connaissent pas des talents de fugueur. Bon enfin, s'il a fugué, c'est bien mieux qu'autre chose ne lui soit arrivé, espèrent ses parents.

En tout cas, ce mercredi matin, au lendemain de la disparition de Siriki Koné, son père va signaler les faits au commissariat de police la ville. Après cet acte administratif, la famille poursuit les recherches personnelles.

Les choses en sont là, quand aux environs de 14h, les parents du porté disparu reçoivent l’information de ce qu'un corps sans vie, celui d'un jeune homme, est découvert à quelques mètres des rails, à l'orée du fameux quartier aux branchements électriques anarchiques. Sans perdre de temps, ils foncent sur place et identifient parfaitement Siriki Koné, en dépit de l'état de putréfaction, dans lequel se trouve le corps.

Saisis, des éléments de la police arrivent sur les lieux. Ils sont en compagnie d'un médecin, pour procéder au constat d'usage. Et au regard des brûlures saignantes de 3e degré observées sur le corps, le toubib conclut à une mort par électrocution. Cette idée est confortée par la présence près du cadavre, d'une paire de pinces et d'un tournevis. Le parfait matériel pour, justement, procéder à des branchements électriques.

En attendant de mener une enquête plus approfondie, pour les policiers, Siriki Koné se livrait à la pratique de branchement illicite, lorsqu'il a été foudroyé par une puissante décharge électrique, qui lui a pété les veines. Et brûlé la peau.

KIKIE Ahou Nazaire

Source: linfodrome

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