Suicide ou meurtre ? C'est la question qui mérite d'être posée, au regard du flou total qui entoure la mort d'un Ivoirien à la peau blanche, répondant aux initiales G.S. L'homme, un industriel né il y a 65 ans, a été retrouvé sans vie à sa résidence, à Biétry, dans la commune de Marcory.
Des informations reçues de nos sources, il ressort que, le lundi 26 novembre 2018, alors qu'il est à son domicile, R.S., directeur de société, reçoit un appel téléphonique des plus inquiétants, en provenance de la résidence de son père G.S. Il est environ 7h. Son interlocuteur ou du moins son interlocutrice est l'une des gouvernantes employées au domicile de son géniteur. La bonne dame lui demande de venir immédiatement à la résidence de son père qui serait grièvement blessé.
Apprenant la terrible nouvelle, R.S. ne perd plus une seule seconde. Il saute dans son véhicule et fonce directement chez son père. Une fois sur place, il découvre ce dernier en train d'agoniser dans un fauteuil. Et l'infortuné gît dans une mare de sang. Son fils tente de le réanimer. En vain. Le pauvre industriel rend l'âme sans avoir eu le temps d'être évacué dans un hôpital, pour une éventuelle prise en charge médicale.
La police, alertée, se déporte sur place. Et au cours du constat d'usage, les agents des forces de l'ordre se rendent compte que le presque septuagénaire est mort par arme à feu. L'impact d'une balle au niveau de son menton, atteste bien cela. Sans compter la présence au sol, d'un revolver de marque Smith and Wesson, contenant cinq ( 5) munitions dans le barillet. Il y a également une douille de munition vide. Pour les besoins de l'enquête, tout cela est saisi par les éléments de la police.
Puis, le corps sans vie de G.S. est enlevé par les services des pompes funèbres, et transféré à la morgue.
A présent, les agents de la police s’intéressent de près aux circonstances du décès tragique de l'industriel. Quelqu'un l'a-t-il abattu ? S'est-il suicidé ? Et pour quelles raisons, dans l'un ou l'autre cas ? L'enquête est en cours, pour répondre à ces préoccupations.
KIKIE Ahou Nazaire
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