Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 novembre 2018, dans la commune de Cocody, les policiers ont mis la main sur un suspect. Ce dernier était en possession de deux objets compromettants. L'un, lui conférant une puissance de feu. Et l'autre, faisant de lui un citoyen loin d'être « wouya-wouya », comme on le dit.
Cette nuit-là, nous apprennent en effet nos sources, des éléments de la police effectuent des patrouilles de sécurisation dans la commune présidentielle de Cocody.
Et dans leur ronde qui les conduit jusqu'à la Riviera, ils interceptent un véhicule de marque Mercedes, à hauteur des feux tricolores dressés au carrefour de « Bonoumin Sacré cœur ». Nous sommes aux alentours de 4h du matin.
A l'intérieur de l'engin, ils interpellent un homme répondant aux initiales B.K. Après avoir décliné son identité, l'individu en question, avec un sourire en coin, indique aux policiers qu'ils sont tous frères d'armes.
Sur ce, ses interlocuteurs qui veulent bien croire ce qu'il dit, lui demandent tout de même de prouver les qualités professionnelles dont il se prévaut. B.K. s'empresse alors de brandir une carte professionnelle de militaire.
Il croyait là avoir décroché le « visa » lui permettant de poursuivre tranquillement son chemin. Erreur. Car, en vérifiant de très près la carte professionnelle de militaire, les flics découvrent que c'est bel et bien une fausse.
Confondu, B.K. qui, désormais est un suspect, se met à trembler et à demander pardon. Mais son cas va s’aggraver quand il est soumis à une fouille corporelle. De fait, palpé, il est découvert sur lui, une arme à feu. Précisément un pistolet automatique de marque « Sauer », une récente dotation de la Police nationale.
Sur le champ, B.K. est arrêté. Convaincus d'avoir affaire à un homme dangereux, les agents des forces de l'ordre le conduisent immédiatement à la Direction de la police criminelle, compétente à enquêter sur de tels cas.
Là-bas, il est attendu de B.K qu'il révèle l'usage qu'il fait de la fausse carte professionnelle militaire et l'arme à feu. Sans oublier, comment il s'est procuré ledit pistolet automatique.
KIKIE Ahou Nazaire
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs