Une mort bien suspecte, alimente ces derniers temps, les conversations dans la ville d'Adzopé. Cette mort est celle de dame Juliette Apo Adopo, une commerçante d'une cinquantaine d'années. La pauvre a été retrouvée baignant dans son sang, à son domicile.
Nous sommes dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 décembre 2018, et il est environ 2h du matin. Et à cette heure-là, informent nos sources, les éléments du commissariat de police effectuent des patrouilles de sécurisation de la ville.
Dans leur progression, les agents des forces de l'ordre qui arrivent à présent au quartier « Djanédji 1 », sont approchés par des individus complètement affolés. Ces derniers expliquent aux policiers, qu'une femme de leur quartier, à savoir la commerçante Juliette Apo Adopo, est découverte morte à son domicile.
A leur tour, conformément à ce qui doit normalement se faire en pareille situation, les agents de police font appel à une praticienne de l'Hôpital général de la ville. Et c'est en compagnie de cette dernière, qu'ils foncent au domicile indiqué, en vue d'y procéder ensemble, au constat d'usage.
Sur place, ils pénètrent dans la chambre de la commerçante. Effectivement, ils y découvrent la pauvre, étendue à même le sol, dans une mare de sang. Sur sa cuisse gauche, on remarque la présence d'une profonde entaille. Entaille faite probablement à l'arme blanche qui a sectionné une veine vitale. D'où la mort. C'est vraisemblablement un sale boulot de « pro » qui a une parfaite connaissance de l'anatomie humaine.
Après le constat d'usage conjointement fait par la police et l'agent de santé, le corps sans vie de l'infortunée dame, est enlevé par les services des pompes funèbres et déposé la morgue de l'Hôpital général de la ville.
Mais comment est arrivé ce qui apparaît clairement comme un crime ? Sur la question, les éléments de la police interrogent Y. M, la soixantaine, planteur et surtout, frère aîné de la défunte. C'est lui qui vit avec sa malheureuse cadette.
Comme réponse, le travailleur agricole soutient que c'est en rentrant cette nuit-là, aux alentours de 1h du matin, qu'il a découvert le cadavre de sa sœur. En clair, Y.M fait appendre, qu'il ne sait vraiment rien de ce qui est arrivé à sa cadette. Soit.
Mais pour les besoins de l'enquête, l'instance judiciaire ordonne son arrestation et sa garde à vue. Ce qui est fait. Toutefois, ceci ne veut pas dire pour autant, que le planteur est déclaré coupable du meurtre de sa jeune sœur. Il n'est pas non plus dit, qu'il est hors de cause dans cette histoire. L'enquête policière, en cours, fera donc éclater la vérité, sur ce crime qui indigne tout l'entourage de la pauvre femme.
KIKIE Ahou Nazaire
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