Avaient-ils l'intention de monter une usine de conditionnement de vin ? Cette question tombe vraiment à propos, à la suite d'un cambriolage édifiant, perpétré par des individus, dans les locaux de la Sovinci ; société située sur l'espace portuaire à Treichville, et qui depuis des décennies, s'avère être le plus gros fabricant de vin connu en Côte d'Ivoire.
En effet, à en croire nos sources qui nous instruisent sur cette affaire, dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier 2019, il est environ 3h du matin, quand des quidams, au nombre de deux, réussissent à déjouer le dispositif sécuritaire positionné au niveau de la Sovinci.
Par l'arrière de l'entreprise, ils escaladent la clôture. Et de cette posture en hauteur qui leur permet de se retrouver sur la toiture, ils arrachent deux lames de tôles. Puis, par cette ouverture suffisamment grande qu'ils s'offrent, les voyous descendent directement dans l'entrepôt de l'usine.
En ces lieux, les voleurs font main basse sur une vingtaine de sacs de 25 kg chacun, contenant de la soude caustique servant à la fabrication du vin. Ils s'emparent également d'un bidon de 20 litres, renfermant un produit en liquide tout aussi important dans la confection du cru. Avec leur butin, les bandits s'emploient à se casser des lieux.
Mais alors que tout semblait aller comme sur des roulettes, les choses vont plutôt se gâter. De fait, les vigiles assurant la sécurité des lieux, ayant perçu des bruits suspects depuis l’intérieur de l’entrepôt, ouvrent l’œil ; attendant de pied ferme, ceux qui sont justement auteurs de ces bruits.
Ignorant totalement, pour leur part, la mise en place de ce « comité d'accueil » bien singulier, les scélérats ressortent de l'entrepôt de l'usine, après avoir au préalable pris soin, de faire passer le butin en premier.
Et là, ils sont chopés et physiquement secoués. Après quoi, ils sont remis à une patrouille de la police, menant des rondes de sécurisation sur la plate-forme portuaire. Les mis en cause que sont donc G.A 39 ans et T.D 31 ans, sont transférés avec l'objet du délit, au commissariat spécial du Port autonome d'Abidjan, où une enquête est immédiatement ouverte à leur encontre.
KIKIE Ahou Nazaire
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