Le corps sans vie de la petite Zouba Grâce, 6 ans, en classe de CP2, a été retiré de l’une des fosses septiques situées à l’arrière du bâtiment de la maternité du Chr (Centre hospitalier régional) de Gagnoa. C'était le vendredi 8 mars 2019.
Pour les faits, nos sources expliquent que Grâce est ce jour-là, conduite dans cette maternité par son père Zouba Aubin. Ce, pour une visite à sa mère qui venait de donner naissance à un garçonnet. Sur les lieux, la gamine est toute heureuse d'avoir un petit frère avec lequel jouer et aller plus tard à l'école.
Un peu plus d'une heure après, le père prend congé de sa femme. Zouba Aubin demande alors à sa fille, de rentrer avec lui à la maison. Mais la petite fille, malgré l'insistance de son père, préfère rester là. Le temps, pour elle, d'admirer encore et encore, son cadet.
Le papa qui ne veut pas gâcher le plaisir de sa gosse, rentre donc seul au domicile familial. Avec promesse de revenir le soir à la maternité. Les moments d'après, la petite Grâce se met à déguster un des pots de yaourth apportés par son père à sa mère. Après cette dégustation, l'écolière sort de la salle, et se rend dehors, pour déposer le pot de yaourth vide dans la poubelle.
Mais de longues minutes plus tard, la fillette n'est toujours pas de retour. Cette longue absence qui ne s'explique vraiment pas, inquiète sérieusement la nourrice. Et en compagnie de bonnes volontés, la pauvre femme qui sent encore les terribles douleurs de l'accouchement, se lance à la recherche de sa fille.
C'est sur ces entre-faits, qu'un pied de chaussure de Grâce est découvert en bordure de la fosse septique carrément ouverte. Mais qu'est ce que cela veut dire ? Non, ça ne peut pas être ce que l'on imagine ! En tout cas, la pauvre maman ne se fait pas à une telle idée.
Il est fait appel aux sapeurs-pompiers. Ceux-ci qui interviennent, retirent hélas de la fosse septique, le corps sans vie de la petite Grâce. La douleur est difficile à contenir pour la malheureuse nourrice. Elle qui vient de donner naissance à un enfant, et qui vient d'en perdre un. En un rien de temps, son mari et elle viennent là, de passer par toutes les émotions. Quel cruel sort !
Claude KOUDOU (Correspondant régional)
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