Les taxis communaux d’Aboisso ont déserté la ville depuis lundi, a constaté l’AIP.

Selon le chef du service d’assiette des impôts divers de la direction régionale des impôts du Sud-Comoé, Jonas Léssiéhi, cette situation s’explique par le fait qu’un contrôle du paiement de la patente annuelle est en cours en ce moment.

Il a indiqué que ses services ont procédé à la saisie de plusieurs véhicules de transport dont une vingtaine de taxis communaux. Les autres taxis ont préféré tout simplement garer ou simuler une panne pour rentrer au garage.

Cette patente est fixée à 120640F CFA payable en deux tranches avec pour dates butoirs le 20 mars pour la première tranche et le 20 mai pour la seconde.

Le constat est que la plupart des transporteurs ne payent pas, ou ne sont pas à jour, a révélé M. Léssiéhi qui a déploré que plusieurs transporteurs ne se soient même pas déclarés à ses services.

Ce contrôle avec le soutien des forces de l’ordre continuera jusqu’en fin d’année a-t-il précisé.

Le président local du syndicat national des taxis (SYNTAXI), Traoré Adama, pointe du doigt la dégradation des routes, notamment dans des quartiers tels Sokoura, Konankan, TP entre autres.

Cette dégradation provoque des pannes et les amène à consacrer la quasi-totalité de leurs recettes à la réparation des véhicules a-t-il soutenu.

Les transporteurs propriétaires de taxi communaux trouvent que le tarif de 120640F CFA fixé pour la patente est exorbitant. Ils souhaitent payer la moitié de la somme et la mensualisation de la patente.

akn/ask

Source: AIP