O.M et son épouse T. R, tous deux commerçants domiciliés au quartier « Wrod » à Dabou, sont plongés dans une profonde affliction, lorsque nous leur rendons visite nuitamment chez eux. Leur fillette répondant aux initiales M.O, âgée seulement de 20 mois, a été sauvagement violée.
Mais quelle est cette ignoble affaire ? Selon les informations reçues sur place, il revient que le lundi 15 juillet 2019, O.M et sa femme qui exercent presque dans le même périmètre, laissent leur fillette à la maison, sous la garde de leur cousine, âgée elle, de 15 ans. C'est d'ailleurs ce qu'ils ont l'habitude de faire.
Malheureusement, les commerçants ignorent qu'un immonde prédateur sexuel, un diabolique épervier, rôde autour de leur maison, à la recherche d'un éventuel « poussin ». Leur môme à la vérité.
De fait, il est 16 h ce lundi-là, quand la petite cousine sort de la maison, pour recueillir de l'eau dans le puits situé à 200 mètres environ de la demeure ; laissant seule à la piaule, la gosse âgée d'à peine deux ( 02) ans.
Hélas, on le verra, ce court moment suffit largement au diabolique pervers, doublé de pédophile, pour abuser sexuellement de la petite M.O, proie sans défense, avant de prendre la fuite.
Quelques minutes plus tard, la petite cousine est de retour. Et là, elle découvre l'enfant inconsciente, les parties génitales en feu et en sang. Prise de panique, la cousine alerte les voisins par ses cris de détresse. Ceux-ci accourent et viennent découvrir le désastre avec stupeur. Les parents de la petite, saisis, arrivent à la maison en courant. Ils ne peuvent se contenir, en tombant sur le triste spectacle.
Rapidement, ils conduisent leur môme à l'hôpital où les violences sexuelles sont confirmées. La gosse sous soins, ils portent plainte à la police. Qui est donc ce « malade mental » qui a fait ça à leur fillette ? C'est l'insupportable question qu'ils se posent. La police, pour sa part, ouvre une enquête, en vue de retrouver et appréhender ce dernier.
En attendant, les géniteurs de la petite victime sont très inquiets. Ils se demandent si leur enfant pourra, après retrouver l'usage de ses membres inférieurs. Ou encore, se remettre un jour des conséquences traumatiques de cet acte odieux. Le couple-commerçant en a le sommeil troublé.
Norbert NKAKA (Correspondant régional)
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