Un drame, pis, un odieux crime qui, certainement, prendra date avec l’histoire, a été commis à « Mockey-ville », quartier bien connu de la paisible station balnéaire de Grand-Bassam.
On parle même plutôt précisément, d'un parricide imputé à A.E, un jeune homme de 27 ans exactement. Ce garçon est soupçonné d’avoir ôté la vie à A.F, son propre père. L'homme qui, pourtant, lui a donné la vie.
Mais c'est quoi cette affaire ? Nous sommes le mardi 23 juillet 2019. Et ce jour-là, informent nos sources, la police est saisie de ce que le sieur A.F est aux prises avec son fils A.E, présenté comme un garçon acariâtre, violent et de mauvaise vie. Et qu'un drame pourrait survenir.
Sans véritablement perdre de temps, les flics débarquent sur les lieux. C'est au niveau supérieur d'un immeuble en finition, au quartier « Mockey-ville ». Hélas trop tard pour sauver les meubles. Car, si l'un des protagonistes présumés, à savoir le fils, a pu prendre la clé des champs, le paternel, lui, est là. Mais dans quel état ? Il est mort.
Mais ce qui horrifie davantage les agents de police venus procéder au constat d'usage, c'est l'aspect dans le quel se trouve le corps sans vie du pauvre vieux étalé de son long, sur son ventre. Quasiment vidé de son sang. Sur sa tête, en effet, il est noté des blessures atroces. Au dessus de l'oreille droite, pend carrément un morceau de chair littéralement arrachée. Les deux poignets enflés, présentent eux aussi, des blessures. Le visage, alors là, est totalement méconnaissable. Maculé de sang, il est également marqué de blessures béantes, horribles à voir. Une véritable boucherie vraisemblablement faite à l'arme blanche qui, faut-il le rappeler, n'est toutefois pas trouvée sur place.
Par contre, traîne près du cadavre, un pied-de-biche dont l'auteur du crime s'est probablement servi, pour défoncer la porte de la pièce servant dans ce duplex en finition, de chambre à coucher au défunt. D'ailleurs, dans cette pièce dont de nombreux endroits portent des traces de sang, on est face à un véritable bazar indescriptible. Tout est sens dessus-dessous.
Il nous revient de nos sources qui décrivent la scène, que c'est dans sa chambre à coucher où il est brutalement rejoint, que le vieux A.F affronte d'abord son adversaire dans une lutte pour sa survie, où malheureusement, il ne tient d'ailleurs pas la dragée haute. Son fils A.E, présenté par de nombreux témoins de la scène comme l'agresseur présumé, le malmène sérieusement sans cette chambre, avant de le traîner hors et achever le sale job.
En poursuivant leur constat d'usage, les policiers font le tour du duplex en construction. Et là, derrière le bâtiment, ils découvrent des vêtements ensanglantés, abandonnés dans des eaux marécageuses. Ce sont sans doute les habits du tueur qui, ne voulant, avec toutes ces traces de sang, attirer aucune attention sur sa personne au moment de sa fuite, a préféré s'en débarrasser dans les marécages. Les agents de police s'en saisissent pour les besoins de l'enquête.
Sur la base donc des soupçons pesant sur lui, avec les témoignages de l'entourage, les éléments de la police lancent immédiatement des recherches contre le suspect n°1. A savoir ici, A.E le fis du défunt. Ils finissent d’ailleurs par choper ce dernier après que la dépouille de A.F a été enlevée et déposée à la morgue, par les pompes funèbres.
Le présumé mis en cause était gardé à vue et entendu, au moment où nous mettons sous presse. Il va avouer si c'est bien effectivement lui l'auteur du parricide, et révéler ce qui a bien pu le conduire à tuer son propre géniteur de cette façon.
Et s'il se trouve qu'il soutient ne rien à voir avec le crime, alors, il va falloir qu’il trouve de solides arguments pour se disculper, assurent nos sources. Et à ce niveau, de nombreux témoins de la scène soutiennent qu'il va falloir que le miracle s'en mêle vraiment, pour que A.E se tire d'affaire face à ce qui est qualifié d'évidence. Enfin... Attendons donc de voir.
KIKIE Ahou Nazaire
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