Dame K.G, commerçante de son état vivant et exerçant à Adiaké, est bien futée, rusée on peut le dire. Une « arme » qui s'est avérée efficace, face à une bande de malfaiteurs venus la « visiter ». C'était dans la nuit du samedi 27 juillet 2019.
Nos sources nous apprennent en effet que ce soir-là, après une harassante journée de travail, dame K.G rentre à son domicile. Une fois une bonne douche prise, elle recharge ses accus par un solide dîner. La nuit est à présent avancée. Ses enfants regagnent leur chambre. Mais alors qu'elle doit imiter sa progéniture, elle entend frapper à sa fenêtre. De toute évidence, elle demande à savoir qui peut bien la déranger à une heure aussi tardive. La réponse qu'elle entend, la fait frémir de peur. « Nous sommes des voleurs ! Ouvre tout de suite la porte. Et si tu refuses de t'exécuter et que nous, on le fait à ta place, tu dois te considérer comme morte ! ».
La pauvre femme, seule en charge de sa famille, est terrifiée. Toutefois, elle garde son calme et réfléchit à une solution, dans l'espoir d’échapper à ces criminels. Et là, face à ces brutes prêtes à user de la force, elle opte plutôt pour la solution de la ruse. Et que fait-elle alors ? Elle s'empare de son téléphone-portable et fait mine d'appeler les agents des forces de l'ordre. A haute et intelligible voix, on l'entend donc lancer : « Allo, police ! C'est urgent, il y a des voleurs chez moi ! ». Et comme il si elle répondait effectivement à ces flics, elle ajoute : « D'accord, vous êtes en route maintenant. Oui...ils sont à ma fenêtre ! Venez vite !».
Ne s'arrêtant pas là, elle récupère cette fois le vieux sifflet de ses enfants trouvé au salon et bruyamment, se met à siffler à plusieurs reprises. Les gangsters ainsi déroutés, lâchent prise. Ils escaladent la clôture dans le sens inverse. Et chutant à l'extérieur, la commerçante perçoit les bruits de leur fuite qui peu à peu, s'éloignent jusqu'à ne plus se faire audibles. Par ruse, la brave femme vient ainsi de se débarrasser d'indésirables.Tôt le matin, elle saisit en bonne et due forme la police qui depuis, veille discrètement sur sa demeure.
T. MARIO ( Correspondant)
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