Dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens, l’adjudant-chef N’guetta N’guessan, commandant de la brigade-ville de gendarmerie de Tiébissou et ses éléments, viennent de réussir une très belle opération qui a permis de retrouver un troupeau de quelques seize (16) bêtes, détourné par un bouvier.
De quoi s’agit-il ? Selon les informations en notre possession, le samedi 17 août 2019, un éleveur à qui nous attribuons les initiales de T.A, saisit la brigade de gendarmerie de Tiébissou à laquelle il signale la disparition de son troupeau qui se trouvait dans un parc à bétail Assanou, gros village situé dans le département d’Attiégouakro (district de Yamoussoukro).
Expliquant par la même occasion, que le bouvier chargé de veiller sur ces animaux, est lui aussi introuvable et injoignable depuis.
Vite, le commandant de brigade et ses hommes se lancent à la recherche de cet important troupeau de bœufs. Et les résultats ne tardent pas. En effet, exploitant des informations anonymes, l’adjudant-chef et ses éléments retrouvent seize (16) têtes de bœufs en pleine brousse, à quelques 25km de Tiébissou. Plus précisément, à Koriakro, localité de la sous-préfecture de Lolobo (dans le département d’Attiégouakro).
Quant au bouvier répondant aux initiales de H.A, point de traces de lui. Il a le temps de se tirer.
Les animaux sont rapidement conduits en lieu sûr et remis au propriétaire, en attendant de mettre la main sur le bouvier fugitif. Bouvier qui certainement, attendait à cet endroit l’arrivée d’un camion, pour y embarquer les bêtes et les conduire très loin de là.
«J’en appelle à la vigilance de tous les éleveurs de gros bétails. Car une autre forme de grand banditisme commence à voir le jour dans le département de Tiébissou. Mais, mes hommes et moi ne permettrons jamais l’évolution de ce réseau. Les acteurs seront traqués jusqu’à dans leur dernier retranchement». Martèle le commandant de brigade qui ouvre aussitôt une enquête.
Une enquête qui non seulement, permettra de mettre la main sur le bouvier suspecté, mais également, de faire la lumière sur cet acte de détournement et en situer toutes les responsabilités.
Camille SIABA (Correspondant régional)
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