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06 Sep

Bangolo / Beoué-Zibao: Des pro et anti-orpailleurs s'affrontent à la machette

La tension est montée d'un cran, hier mercredi 4 septembre 2019, dans le village de Beoué-Zibiao, à Bangolo. Deux groupes rivaux se sont attaqués à la machette, occasionnant trois blessés grave.

En effet, depuis le mardi 3 septembre 2019, des jeunes de cette localité ont entrepris d'assiéger les locaux de la sous-préfecture pour protester contre l'installation des orpailleurs dans leur village. Cette manifestation de grande envergure a provoqué la paralysie totale des activités commerciales et administratives dans cette localité. Dans l'après-midi de ce même jour, Gouety-Bi Léger est monté au créneau pour ramener les manifestants à la raison. Mais malgré les éclairages du chef de l'administration sur l'installation des orpailleurs, les mécontents sont revenus à la charge dans la journée d'hier mercredi. Très tôt, ces jeunes ont, à nouveau pris d'assaut les locaux de la sous-préfecture, scandant des propos hostiles au sous-préfet et aux orpailleurs. C'est aux environs de 8 heures que tout va dégénérer quand un groupe de jeunes a infiltré la manifestation : " Nous étions au piquet de grève lorsque des jeunes sont venus nous agresser. Ils nous accusaient d'avoir brutalisé le chef de village et ont commencé à nous menacer avec des machettes. Des jeunes ont essayé de réagir", a relaté Don Bli, l'un des meneurs de la fronde. La conséquence de cet affrontement fait état de trois blessés grave. La gendarmerie s'est rendue dans cette localité pour instaurer un climat social de paix. "Depuis que la gendarmerie est arrivée, ici, le climat social s'est apaisé. Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent mais nous maintiendrons ce blocage pour que le sous-préfet et tous ceux qui sont impliqués dans l'installation des orpailleurs dans notre localité se ravisent. Nous ne baisserons pas la garde", a insisté notre interlocuteur. Les blessés ont été conduits au dispensaire de la localité où ils ont été immédiatement pris en charge. Au moment où nous mettions sous presse, ces manifestants continuaient d'assiéger les bureaux du sous-préfet obligés de recevoir ses invités à domicile.

Ibrahim Bakoulé

Source: linfodrome

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