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12 Sep

Une femme devient paralysée à vie après avoir bu de la soupe périmée

Une habitante de l'Essonne, en Île-de-France, se retrouve paralysée, atteinte de botulisme, après avoir consommé une soupe périmée depuis trois semaines laissée dans son réfrigérateur.

Paralysée à cause d'une banale soupe de légumes qui a passé trop de temps dans son réfrigérateur. Cette habitante de l'Essonne, en Île-de-France, est en effet atteinte de botulisme, une maladie grave, très rare, qui se contracte après avoir absorbé des toxines présentes dans des aliments contaminés, révèle Le Parisien mercredi 11 septembre.

L'Agence régionale de santé (ARS) a alerté les autorités afin de mettre le doigt sur ce qui a pu lui transmettre la maladie. Mais selon ses proches, aucun doute possible : il s'agit d'une soupe de légumes, périmée depuis trois semaines - la date limite de consommation était le 4 août. L'état de santé de la victime est gravissime. "Elle est quasi totalement paralysée, détaille une amie au Parisien. Et avec très peu d'espoir de récupération."

Un premier malaise fin août a inquiété les médecins, ils ont d'abord cru à un accident vasculaire cérébrale. Sa santé s'est progressivement dégradée. Hospitalisée à la Pitié-Salpêtrière à Paris, elle subi toute une série d'examens, permettant aux professionnels de diagnostiquer un cas de botulisme. La maladie est rare - seulement deux cas ont été déclarés en Île-de-France en 2018 -, les toxines présentes dans les aliments contaminés sont d'autant plus pernicieuses qu'elles n'altèrent ni le goût, ni l'odeur. En revanche, elles ne résistent pas à la chaleur ni à une exposition prolongée à l'oxygène.

"La personne malade a consommé un produit périmé"

Dans le réfrigérateur de la victime, les enquêteurs de la répression des fraudes sont bel et bien tombés sur cette fameuse soupe de légumes périmée. Auprès de la marque du produit, "aucun problème n'a été signalé sur les 630 bouteilles du lot qui ont été vendues et consommées depuis", cite encore Le Parisien.

L'entreprise déplore la négligence de la victime. "Compte tenu de la durée d'incubation, trois jours selon l'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), de la date d'hospitalisation de la patiente, fin août, et de la date limite de consommation du produit, le 4 août, il est avéré que la personne malade a consommé un produit périmé", analyse la marque, qui précise que "le lot en question étant en DLC au 4 août 2019, il n'est plus en rayon depuis plus d'un mois".

Source: Closermag

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