Située dans le quartier de « Bessikoi », à Cocody, une boulangerie a essuyé une attaque menée par des hommes armés. C'était très tard dans la nuit du samedi 31 août 2019.
Nos sources qui nous renseignent, expliquent que cette nuit-là, il est environ minuit, et les employés de la boulangerie en question sont occupés à faire leur job. Certains s'activent à pétrir la farine au niveau du pétrin, quand d'autres s'emploient pour leur part, à faire cuire le pain au four ou à ranger les palettes.
A un moment donné, la chaleur à l'intérieur est à la limite du supportable. On perle de sueur. Le responsable des lieux croit alors bien faire d'ouvrir légèrement le rideau métallique de la boulangerie, pour laisser passer un peu d'air frais dont profiteraient les employés.
C’est malheureusement ce qu'il ne faillait pas. Car, ce choix, des scélérats vont le convertir en aubaine. En effet, peu de temps seulement après, trois quidams qui, sans doute, guettent la moindre faille, surgissent et pénètrent brusquement à l'intérieur de la boulangerie, en se glissant par la légère ouverture. Et aussitôt, ils sortent des armes à feu, apparemment des pistolets automatiques avec lesquels, ils maîtrisent tout de suite le personnel totalement surpris par cette intrusion.
Les gangsters qui prennent rapidement le contrôle de la boulangerie, exigent de se faire remettre de l'argent. D'ailleurs, ils n'attendent même pas que suite soit donnée à leur exigence. Ils se servent eux-mêmes, en vidant la caisse de tout son contenu estimé au moment de l’attaque, à la somme de 2 500 000 F Cfa. Ensuite, ils dépossèdent tous les travailleurs de leurs téléphones-portables. Dix (10) au total.
Cela fait, ils osent, par la suite, demander à se faire servir du pain chaud. Mais là, ces « vilains » garçons qui, certainement, avaient la dalle, n'ont cette fois pas gain de cause. Le pain n'était pas encore cuit. Ils n'avaient plus donc d’autre choix, que de se casser de là. Non sans semer davantage de trouille en couvrant leurs arrières par des tirs dans les cieux.
Après la fuite des trois gangsters, la police est saisie par les victimes. Des agents des forces de l'ordre se rendent sur place et procèdent à un constat d'usage, en prévision à une enquête, bien entendu.
Pendant ce temps, les bandits sont, eux, occupés à se partager le pognon volé et sans doute à brader au marché noir, les téléphones-portables arrachés.
KIKIE Ahou Nazaire
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