Le 31 octobre 2019, la désolation était à son comble dans un des campements de Kokodjan, village de la sous-préfecture de Worofla, dans le département de Kani, où un paysan du nom de Sondo, est accusé d'avoir atrocement tué sa femme.

Selon les informations reçues, le cultivateur vit en concubinage depuis 19 ans avec sa femme dont l'identité, malheureusement, ne nous est pas révélée. Et quatre enfants sont nés de cette union. Tout semble alors aller dans le meilleur des mondes.

Malheureusement, cette harmonie reconnue de l'entourage, va s’estomper au fil du temps. « Empoisonnée » qu'elle est, par des disputes à n'en plus finir. Et plus on avance, plus on se dirige vers l’irréparable. La séparation, à tout le moins. Hélas, c'est pire qui va plutôt arriver.

En effet, dans la journée du mercredi 30 octobre 2019, une énième dispute éclate dans le couple. Des propos virulents, allant jusqu'à l'indécence, fusent des deux antagonistes. Et même des menaces de mort. Mais personne n'imagine vraiment, une suite dramatique.

De fait, à un moment donné de la dispute, Sondo se fait proprement malmener par les injures de sa femme, qu'il encaisse comme des uppercuts. Des propos qu'il estime blessants, humiliants. Et ça, il n'est pas prêt à le tolérer. Cet affront, il doit le laver. Et par l'option du sang, lance-t-il à la face de sa concubine et de nombreux témoins de leur empoignade verbale. On croit que c'est du bluff. Que non !

Ainsi, dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 octobre 2019, peu après minuit, profitant du sommeil de sa conjointe, Sondo s'empare de sa machette bien aiguisée et la décapite net. Après l'acte ignoble, il s'éjecte de sa maison et prend la fuite.

Saisis du crime au lever du jour, des gendarmes se rendent sur les lieux et procèdent à un constat d'usage, dans une ambiance insoutenable faite de cris, de pleurs et autres lamentations des habitants.

Les recherches, immédiatement lancées, permettent très rapidement aux gendarmes, de mettre un terme à la cavale du suspect. Arrêté et interrogé, Sondo passe aux aveux, en expliquant ses motivations et le déroulé du crime. C'est tout naturellement, qu'il est mis à la disposition de la justice, pour répondre de son acte choquant, effroyable.

Raphaël ZOHOURI (Correspondant )

Source: linfodrome