Le 19 octobre dernier, une fusillade a éclaté à Philadelphie entre deux dealers. L'homme visé par les tirs a eu l'idée d'utiliser son fils de onze mois comme "bouclier humain". Si le père en ressort indemne, l'enfant, lui, est dans un état critique.
C'est une affaire qui scandalise la presse américaine. À Philadelphie, un homme a été arrêté il y a quelques heures car suspecté d'avoir utilisé son bébé de onze mois comme "bouclier humain" lors d'une transaction de drogue qui a mal tourné. Les faits remontent au 18 octobre dernier. Comme expliqué par Daily Mail, le dealer de 25 ans avait coutume d'emmener son enfant à chacune des transactions qu'il effectuait. Ce jour-là, Nafes Monroe, le père de l'enfant, tentait d'acheter de la drogue avec de la fausse monnaie. Mais le dealer en face de lui s'en est aperçu, et a ouvert le tir. Pour se protéger, l'homme a choisi d'utiliser son bébé comme "bouclier humain".
Si l'enfant n'est pas mort, il en ressort toutefois sévèrement amoché. Un mois plus tard, le jeune Yazeem Munir Jenkins est toujours hospitalisé dans un état critique, après avoir reçu quatre balles au niveau des fesses, de la poitrine et de la tête. Comme le soulignent les tabloïds américains, l'état critique de l'enfant est également dû à la latence de son père. L'homme a attendu plusieurs heures avant d'emmener son enfant à l'hôpital, et a préféré d'abord le ramener chez lui. La police en charge de l'affaire a arrêté Nafes Monroe il y a quelques heures, ainsi que l'auteur des faits.
Il se servait de son fils pour échapper aux tirs
Un policier interrogé a indiqué que le père de famille était déjà connu de leurs services de police. Depuis plusieurs mois, l'homme avait coutume de se présenter avec son bébé à chacune des transactions qu'il effectuait. Il achetait toujours la marchandise avec de la fausse monnaie, et espérait surtout que son enfant dissuade les dealers d'ouvrir le feu s'ils venaient à s'apercevoir de la supercherie. "Nous pensions qu'il emmenait sciemment son enfant sur les lieux de transaction, avec l'idée et même la conviction que si le dealer voyait l'enfant dans la voiture, il ne tirerait pas" explique le policier.
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