La tragédie s'est produite lundi matin au nord de Toulouse. Il s'agit du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn. Une adolescente de 15 ans a été retrouvée morte.
Le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn s'est effondré lundi 18 novembre au matin, peu après 8 heures. France Bleu rapporte que, selon le préfet, trois véhicules sont tombés dans le Tarn : un camion, qui, selon La Dépêche du Midi, aurait un tonnage supérieur à celui autorisé, une voiture, dans laquelle se trouvait une adolescente qui est décédée, et un véhicule utilitaire, qui aurait été emporté par le courant. Cinq minutes après l'effondrement du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn, soit aux alentours de 10 h 15, le lieutenant-colonel Gerbaud, dont France Bleu se fait l'écho, affirme que quatre personnes avaient pu regagner d'elles-mêmes le rivage. Une information confirmée par les pompiers à l'Agence France-Presse, qui évoque quatre personnes « secourues ».
Sur les ondes de France Bleu Occitanie, le préfet de Haute-Garonne a annoncé vers 10 h 30 que l'effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn avait fait au moins une victime. Il s'agirait donc d'une jeune fille. Selon le procureur de la République, interrogé sur BFM TV, la victime était âgée de 15 ans. Le préfet a également rapporté que plusieurs personnes sont toujours portées disparues. D'autres encore sont en urgence relative, a-t-on appris. Il s'agirait de personnes qui ont plongé dans les eaux du Tarn pour porter secours aux victimes de l'effondrement du pont.
L'état du pont en question ?
Le pont métallique reliait Mirepoix-sur-Tarn et Bessières, selon les gendarmes. « Il y a plus de 60 pompiers sur place », a, pour sa part, déclaré à l'Agence France-Presse le président du conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric. France Bleu précise que, selon le préfet, pas moins de trois hélicoptères, 67 sapeurs-pompiers, 40 gendarmes, deux équipes de plongeurs, ainsi que deux équipes avec des bateaux zodiac sur la rivière Tarn ont été réquisitionnés.
Au sujet de l'état du pont, « il y aura une enquête », a ajouté Georges Méric. Le préfet de la Haute-Garonne s'est rendu sur place, « nous sommes en cours d'évaluation » de l'accident, a indiqué la préfecture. Selon La Dépêche, à la suite du drame, la départementale 71 a été coupée. Il n'est plus possible de circuler dessus pour le moment. Le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn est long de 150 mètres et large de 5 mètres. Ses dernières rénovations remonteraient à 2003. Son entretien dépend du conseil départemental.
Un voisin du pont de Mirepoix-sur-Tarnont sous le choc
Rencontré par La Dépêche du Midi, un voisin du pont affirme avoir entendu « un énorme bruit sourd » lundi matin. « J'étais dans ma salle de bains, vers 8 heures [...], et j'ai entendu un énorme bruit sourd. J'étais inquiet, au départ avec ma femme, nous avons pensé qu'un accident avait eu lieu juste à côté de chez nous. Nous sommes sortis et il ne se passait rien », explique celui qui réside à 300 mètres environ du pont qui s'est effondré. Et Philippe Duguet, choqué que « l'actualité se passe juste à côté » de chez lui, de poursuivre : « Au moment où je suis arrivé au niveau du pont, on m'a demandé de faire demi-tour immédiatement. C'était la panique. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai vu que tout s'était effondré. Je n'en reviens pas. Je cours tous les dimanches matin sur ce pont, hier encore j'y étais. J'ai dû y passer plus de mille fois. » Une cellule de crise a été mise en place, rapporte France Bleu.
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