Il sortait de prison pour des agressions envers ses filles. La mère a pourtant continué de livrer sa cadette à son conjoint
Mardi, une femme a été condamnée par le tribunal d’Angoulême pour des faits de « complicité d’agression sexuelle imposée à un mineur ». Les faits s’étaient déroulés entre le 18 juillet et le 27 novembre 2017, à Cognac.
L’histoire est particulièrement sordide. En 2015, la prévenue et son mari se séparent. Ensemble, ils ont trois enfants : deux filles et un garçon. La femme se met alors en couple avec un homme qui agressera ses deux filles en commettant des attouchements. En 2016, il avait été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement, dont douze avec sursis.
À sa sortie, la prévenue avait repris la vie conjugale avec lui. Pour toucher la CAF en évitant de se déclarer en concubinage, mais aussi pour ne pas perdre la garde de ses enfants, la native de Loire-Atlantique s’était fait domicilier chez sa cousine.
À l’été 2017, devant le refus ferme de sa fille de 15 ans, la prévenue avait entraîné sa fille de 13 ans chez son conjoint. Celle-ci avait déclaré « qu’il lui caressait les parties intimes devant sa mère sans que celle-ci n’intervienne ».
La prévenue, absente à l’audience, a été condamnée à dix mois de prison dont six avec sursis. Le tribunal lui a également retiré l’autorité parentale.
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