A en croire nos sources, ce week-end là, un soleil de plomb libère ses dards brûlants sur le district d'Abidjan et ses environs. Ce temps très chaud inspire alors des jeunes gens. Notamment des étudiants. Ces derniers, formant un bon groupe d'amis, décident donc de se rendre à la plage, pour bénéficier des bienfaits de l'air marin.
Et à cet effet, ils choisissent la plage, du côté de l'ancienne route menant à la ville de Grand-Bassam. Ils font leurs affaires constituées de maillots de bain, d'eau et de boisson. Et les voilà partis.
Une fois sur place, ils commandent à manger dans l'un des nombreux maquis situés en bordure de mer. Après la partie de bouffe, les étudiants se laissent aller à quelques parades dans les eaux de la mer. Mais cela, sans toutefois aller très loin. La plupart n'étant pas bons nageurs. Il n'est donc pas question de prendre des risques à s'enfoncer assez loin dans la mer, dans l'espoir d'en mettre plein la vue aux autres. Et jusque-là, ces jeunes étudiants dont la tranche d'âge se situe dans la vingtaine, observent les règles élémentaires de la prudence, et tout se passe très bien.
Puis, plus tard, alors que le soleil s'éloigne dans le ciel et que le soir commence peu à peu à prendre la place, nos joyeux lurons décident de rentrer maintenant.
Mais avant, ils tiennent à immortaliser ces instants de plaisir. Ainsi, se tenant en bordure de l'énorme étendue d'eau, chacun de son côté, s'adonne à des selfies, avec la mer dans le dos.
Et là, tout d'un coup, les autres entendent les cris de détresse de l'un d'eux, transpercer le calme de la brise. Ce sont ceux de Jean-Raphaël Yao, 19 ans, étudiant en contrôle qualité. Alors qu'il se prend en photo, expliquent nos sources, il est happé par une énorme vague qui s'est subitement détachée de la mer, pour venir s’abattre sur lui. Et en se retirant, la masse d'eau puissante entraîne avec elle, le malheureux garçon. Appelant à l'aide ses amis, il espère être sauvé. Hélas, les autres, impuissants, le regardent disparaître dans les profondeurs de la mer.
En état de choc, les amis attendent avec l'espoir de voir leur camarade remonter à la surface. Peine perdue malheureusement. C'est en vain, qu'ils attendent que se produise le miracle.
Complètement dévastés par le drame qui vient de se produire, les autres étudiants, au sein desquels l'un manque désormais à l'appel, se rendent à la police à Port-Bouët. Ils expliquent aux flics ce qu'ils viennent de vivre, avec la disparition de leur ami en mer.
Les éléments des forces de l'ordre font, à leur tour, appel aux sapeurs-pompiers militaires. Et en compagnie de ces derniers, tout le monde retourne sur place. Il est un peu plus de 19h.
Mais là encore, c'est vainement que les sapeurs-pompiers explorent la zone, à la recherche du porté disparu. Plus personne ne se fait alors d'illusion, de revoir en vie, le jeune garçon dont la cause, semble-t-il, est entendue.
Les sapeurs-pompiers remballent leur matériel et rejoignent leur base. Tout comme les policiers et les compagnons d'infortune du jeune Jean-Raphaël Yao qui ne peuvent se contenir.
Une enquête policière est ouverte dans le même temps, pour comprendre tous les contours de la disparition.
KIKIE Ahou Nazaire
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs