Un crime odieux commis au quartier « Grosso », à Grand-Lahou, marquera certainement pour longtemps, les esprits des populations. Il s'agit d'un cas d'infanticide imputé au nommé G.N.Armel 34 ans, exerçant le job de chargeur à la gare routière de la ville chère au défunt-maire Djaya Jean. Une affaire qui écœure encore les populations.

A en croire les informations en notre possession, la petite S.N à peine âgée de 15 ans, va tranquillement à l'école pour se construire un avenir par la formation éducative. Elle est relativement brillante en classe.

Malheureusement, le destin de cette gamine va se modifier, lorsqu'elle rencontre G.N.Armel, chargeur à la gare routière. Visiblement, au regard de l'écart d'âge, à priori, on pense qu'il ne peut rien se passer de sexuel entre les deux.

G.N.Armel se livre lui, à des gestes de largesses à l'égard de l'adolescente à qui il donne un peu d'argent par-ci, fait de petits cadeaux sans relief par-là. Les piécettes d'argent qu'il gagne à bûcher à la gare, servent donc en partie, à soutenir financièrement la petite.

Mais alors que l'élève pense à des actes de gentillesse dénués de tout intérêt de la part d'un tonton, le chargeur lui, a bien son idée. Tous ses gestes de générosité, ont un but précis : séduire la gamine, pour en faire son objet de défoulement sexuel. En définitive, il finit par séduire la petite élève dont les conditions de vie précaire, finissent par la pousser dans les bras du chargeur.

Et pourtant, des proches et des amies à elle, déconseillaient à la petite G.N. toute fréquentation avec ce vieux garçon. Un individu loin de bénéficier des meilleurs qualificatifs. Il est dépeint comme un accroc aux stupéfiants et au très mauvais alcool qu'est le « gbèlè ». Et que la consommation démesurée de ces deux produits, suffit à déclencher en lui, la bête violente.

Hélas, en dépit de toutes ces mises en garde, la jeune élève, naïve à souhait, devient une proie facile. Le gros pervers n'en demande pas mieux, pour « charger » des « tonnes » de sa semence dans les entrailles de l'adolescente. Et sans même prendre la moindre précaution pour se protéger. Et ce qui devait arriver, arriva. La petite S.N qui n'a aucune maîtrise de son cycle de menstrues, tombe enceinte. La voilà qui traîne une grossesse et confinée à la posture précoce de future maman.

Et de toute évidence, son état qui ne s’accommode plus de l’éducation scolaire, l'oblige à abandonner les bancs. La voilà donc également, dans l'état peu enviable de déscolarisée.

Mais la gosse n'est pas au bout de ses peines. Après son accouchement qui survient plus tard, sa vie devient un enfer. Au lieu en effet d'assumer son rôle de père digne de ce nom, Armel livre plutôt son fils à des conditions de vie et d'éducation difficiles.

La jeune mère en paye également le prix. Elle que ce vieux gaillard n'a de cesse de soumettre à à des violences physiques et morales. Et cela, sous le prétexte fallacieux de scènes de ménage, de jalousie. Il accuse sans fondement, la petite S.N de le tromper avec d'autres.

Lui l'irresponsable, qui l'oblige à faire le manche, pour trouver à manger à leur propre progéniture. S.N est plutôt son souffre-douleur qu'il habitue aux bastonnades sous les yeux de son fils pour qui il apparaît désormais, comme un être terrifiant, sans cœur.

Cette vie de galère pour la déscolarisée en est là, lorsque survient cette terrible date du mardi 10 décembre 2019. Aux alentours de 11h en effet, poursuivent nos sources, G.N.Armel une fois de plus, sous l'effet des hallucinogènes, s'en prend violemment à la mère de son enfant. La traitant de tous les noms d'oiseaux les plus dégradants. Encore ses éternels crises de jalousie. Il menace de la tuer, de tuer leur fils et de se suicider.

S.N qui parvient à se défaire de son étreinte, prend la fuite. Armel, la colère décuplée par les stupéfiants, se lance à ses trousses. Lorsqu'il la rattrape, il lui arrache de force du dos, leur bébé âgé de huit (8) mois seulement. Et que fait-il ensuite ? Sous le regard éberlué de nombreux témoins, il prend l'innocent bébé par les pieds et lui frappe la tête à plusieurs reprises contre le sol. Tuant le môme sur le coup.

Après son acte criminel, G.N. Armel parvient à s’enfuir et à se terrer alors qu'une foule lance la chasse à l'homme contre lui. Lorsqu'un infirmier de l'Hôpital général de la ville et des agents des forces de l'ordre, arrivent sur les lieux, il n'y a plus rien à faire pour l'enfant déjà mort comme on l'a dit tantôt. Des recherches policières étaient en cours, pour retrouver et mettre la main, sur l'auteur présumé de l'infanticide.

KIKIE Ahou Nazaire

Source: linfodrome