Aux heures précédant le réveillon de la Saint-Sylvestre, annonçant lui, l'entrée en vigueur tant attendue de la nouvelle année 2020, un drame va se produire à la cité « Synacassci 2 », à la Riviera 3, dans la commune de Cocody.
Une fille de ménage, âgée de 23 ans, de nationalité malienne, répondant au nom de Fatim Gana, va perdre la vie dans des conditions dramatiques ; enveloppant ainsi du ténébreux voile du deuil, la fête du nouvel an que s'apprêtait à célébrer avec faste, son patron, un médecin portant les initiales R.C.
Nous sommes, en effet, le mardi 31 décembre 2019, et les décibels exprimant la joie des populations de la cité attendant avec impatience le réveillon, se font déjà entendre. Et vraisemblablement, la jeune bonniche a, elle aussi, la tête à la fête. Dans cette frénésie, expliquent toujours nos sources, Fatim, peu avant midi, emprunte son Vélo tout terrain (Vtt) au fils du voisin, pour dit-elle, faire quelques tours dans la cité. Histoire de faire monter l'adrénaline et faire étalage de sa parfaite maîtrise du deux-roues.
Enfourchant donc le vélo, la voilà partie tout en lâchant de fous rires. Dans son numéro, pour en mettre plein la vue aux autres, elle s'engage sur une pente. Hélas, il était écrit qu'elle ne verrait pas les premières heures du nouvel an. Destin tragique. De fait, alors que Fatim amorce avec grande vitesse la descente de cette pente, elle perd soudainement le contrôle du vélo. Et là, elle fonce tout droit dans un mur qu'elle percute violemment. Dans le choc, l’infortunée fille de ménage se brise net le cou. Et sur place, elle est tuée.
C'est la consternation dans la cité où quelques habitants courent vers le lieu de l'accident, dans l'espoir de porter secours à la jeune fille. Malheureusement, il n'y a plus rien à faire. Fatim est déjà décédée. Informés du drame, des éléments de la police se rendent sur place. Et après le constat d'usage, ils font enlever le corps sans vie de la pauvre jeune fille, par les services des pompes funèbres qui vont le conserver à leur tour, à la morgue de Bingerville.
Vive émotion dans la cité. Et notamment à la résidence de ses employeurs fortement peinés par ce drame auquel ils ne s'attendaient le moindre du monde. Car Fatim, c'était un peu comme leur propre fille, assure-t-on dans l'entourage.
KIKIE Ahou Nazaire
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