Un homme d'une cinquantaine d'années, dont le domaine d’activité ne nous a pas été déterminé et qui répond au nom Alexis Konan Allou, est mort dans des conditions subites. C'est dans l'un des nombreux quartiers précaires de la commune de Yopougon, que se produit le drame.
Nos sources, qui nous informent, expliquent, en effet, qu'Alexis Konan Allou ouvre un bistrot de vente de boisson alcoolisée bon marché, dans les environs d'un terrain urbain dénommé « Carrefour sacrifice ».
Cette taverne fréquentée par des gagne-petit du coin, il en confie la gérance à sa femme N.A.C. Avec les retombées financières de cette petite activité, le couple parvient relativement à assurer son quotidien. Et tous les soirs quasiment, apprend-on, Alexis Konan Allou se rend dans cette gargote, pour apporter son soutien à sa conjointe. Il en profite, lui aussi, pour s'offrir un bon verre ou ramener à la raison, quelques clients éméchés et excités.
Plus tard, c'est scotché à cette habitude, que l'homme, dans la soirée du samedi 18 janvier 2020, se retrouve dans le bistrot de sa conjointe. Après s'être attablé et plaisanté avec des clients fidèles du coin, il commande à boire, pour lui-même. Nos sources ne précisent cependant pas, ce que Alexis Konan Allou s'offre à trinquer.
Cependant, il nous revient qu’après avoir tiré son pot, le quinquagénaire se met subitement à transpirer à grosses gouttes. Il éprouve un mal fou à respirer. Quelques proches s'affairent autour de lui, pour lui apporter assistance. Ayant du mal à supporter sa propre chemise du fait de la chaleur qu'il ressent, il se la fait ôter. Ses chaussures également. Faiblement, il demande à sa concubine de lui acheter une boîte de lait. Croyant, bien entendu, que la consommation de ce lait concentré, va venir à bout de son malaise. Nombre de personnes recourent très souvent à cette technique, en pareille situation.
Et pendant que sa femme, toute affolée, fonce à la boutique, Konan Allou se fait asperger de plusieurs seaux d'eau. A un moment donné, il demande à s'étendre. Hélas, le pauvre ne se relèvera plus jamais. Il est mort. Lorsque sa concubine revient de la boutique avec la boîte de lait en courant, c'est pour découvrir son cadavre dans un concert de grande tristesse et de vive émotion. Terrible est pour la néo-veuve qui ne peut alors se contenir.
Avisée peu de temps après, la police dépêche des éléments sur place, qui procèdent au constat d'usage. Puis, la dépouille est sortie du bistrot par des agents des services des pompes funèbres, qui vont la converser à la morgue. Mais quel est donc ce mal qui a emporté subtilement le pauvre homme ? C’est la question que se posent des habitants de son quartier. Il va falloir une enquête policière, pour satisfaire à cette préoccupation.
KIKIE Ahou Nazaire
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