Le lundi 17 février 2020 a été marqué par un drame dans la zone de Vridi, dans la commune de Port-Bouët. Ce jour qui marque le début de la semaine de travail est très mouvementé dans cette zone qui abrite d’ailleurs, la zone industrielle de la commune.
Des contractuels en passant par des nouveaux embauchés pour arriver aux responsables d’entreprise, tous sont très occupés. C’est dans ce contexte que plusieurs personnes, dont certains candidats à l’embauche, s’adossent à un mur en attendant d’avoir gain de cause. Un mur défraichi qui donne l’impression d’avoir été abandonné et sans entretien, non loin de l’entreprise Cemag, à Tri postal. D’ailleurs, cet ouvrage d’environ deux mètres de haut, a perdu tout équilibre, à en juger l’effritement dont sont victimes plusieurs briques qui la composent. En clair, il ne semble pas indiqué comme un support d’attente, même provisoire. Aux environs de 10h, ce mur qui tenait à peine, s’écroule dans un bruit assourdissant et des cris de détresse de certains témoins qui n’ont pas eu le temps d’alerter ceux qui se sont abrités.
En moins d’une seconde, ce mur imposant s’est transformé en un tas de gravats sous lesquels gémissaient des victimes. De bonnes volontés tentent de les dégager. Ils sont rejoint par les sapeurs-pompiers (Indénié et zone 4) et les pompiers du Port autonome d’Abidjan. Ce sont au total sept (7) personnes qui ont été prises dans le piège de l’effondrement. Malheureusement, l’une d’elle a succombé à ses graves blessures. Les autres rescapés sont évacués au Chu de Treichville, pour des soins.
M’BRA Konan
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