Une mère de Brisbane, en Australie, a partagé une vidéo troublante dans laquelle son fils de neuf ans pleure et dit qu'il veut mourir après avoir été intimidé à l'école.
La mère nommée Yarraka Bayles a partagé la vidéo afin de dénoncer le fait que les écoles n'en font pas suffisamment auprès des enfants quant à la sensibilisation aux handicaps.
Son fils Quaden, qui 9 ans, est né avec l’achondroplasie, une forme de nanisme. Bayles a expliqué dans la vidéo qu’il est constamment victime d’intimidation pour son handicap: "Je viens d'aller chercher mon fils à l’école, j’ai été témoin d’un épisode d’intimidation, j’ai téléphoné au directeur, et je veux que les gens sachent, les parents, les enseignants éducateurs, ce sont les effets de l’intimidation, c’est ce que fait l'harcèlement".
Bayles a déclaré à SBS, un média en Australie, qu’à son arrivée à l’école, des étudiantes étaient en train de lui taper "sur la tête comme un chiot" tout en faisant des commentaires sur sa taille. Quant à Quaden, le pauvre garçon était impuissant: "On pouvait dire qu’il était très mal à l’aise, mais il ne veut pas que les gens sachent combien ça l’affecte, il est si fort et confiant, mais c’est dans des moments comme ceux-ci qu'on finit par le voir s’effondrer. C’était juste déchirant à regarder, ça m’a fait me sentir impuissante".
La mère a expliqué qu’elle avait partagé la vidéo en ligne étant donné que son fils subit constamment de l’intimidation et qu'il a même tenté de se suicider à plusieurs reprises.
Quaden a depuis été retiré de l’école, et sa mère envisage de lui enseigner à la maison.
La vidéo est rapidement devenue virale, avec plus de 6 millions de vues et 140 000 partages.
Même si la mère a fait l'objet de critiques par certains parents, Bayles a expliqué qu’elle avait l’intention de garder la vidéo en ligne. Elle termine en déclarant: "J’ai reçu beaucoup de critiques, j’ai pensé à la supprimer à deux reprises... mais je voulais que les gens voient l’effet que l’intimidation a sur mon enfant. Si je ne me lève pas et que je ne parle pas pour lui, qui le fera?"
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