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13 Mar

Sikensi : Un gendarme force un dispositif sécuritaire avec sa voiture et fauche plusieurs policiers

Quand ceux-là, qui sont chargés de veiller au strict respect de la loi, violent eux-mêmes cette loi, ça peut assurément inspirer des individus de mauvais aloi. Et là, il y a problème. Gros problème. De quoi s'agit-il ?

A en croire nos sources, dans la nuit du jeudi 27 février 2020, des éléments du commissariat de police de Sikensi mettent en place un dispositif de contrôle, en face même de leurs locaux de service. Un dispositif qu'ils matérialisent par une borne estampillée « Halte police ! ». Ce, pour contraindre tout véhicule passant par-là, à s'arrêter pour être soumis à un contrôle des pièces afférentes et de ses occupants.

Et bien entendu, des agents y sont de faction, pour effectuer ces fouilles. C’est une disposition comme partout ailleurs, pour permettre une bien meilleure sécurisation de leur zone de compétence. Et les choses se passent, jusque-là, relativement bien.

Malheureusement, aux alentours de 21h, ça va se gâter. A cette heure-là, en effet, les trois policiers de faction sont surpris par un véhicule de marque « Bmw », déboulant à vive allure et fonçant tout droit sur leur barrage. Les pauvres flics n’ont pas le temps de s'écarter, que le véhicule qui force le barrage, balance la borne marquée « Halte Police ! », avant de les faucher violemment ; les projetant dans le décor.

Si deux des policiers ont la chance de s'en tirer avec des blessures moins graves, le cas du troisième est beaucoup plus sérieux. Il s’agit du cas de l'adjudant S.E, évacué dans un état d'inconscience, à l’Hôpital général de la ville de Sikensi.

Mais il s'avère que son état, assez inquiétant, ne peut être pris en charge dans ce centre hospitalier dont le plateau technique est de moindre envergure. Alors, l’adjudant est transféré par ambulance, au service de traumatologie du Chu de Cocody.

Concernant l'auteur de la bourde sanglante, il a pu être identifié. Il répond aux initiales A.B. C'est un adjudant de Gendarmerie, en service à l'antenne de la cellule anti-drogue de Grand-Lahou.

Et au moment des faits, apprend-on, il communiquait au téléphone tout en conduisant. Sa communication semblait donc être importante, très sérieuse, au point de lui faire perdre de vue toute règle de prudence.

En tout état de cause, une enquête est ouverte tant au niveau de la hiérarchie de la Gendarmerie que de la Police, pour tout comprendre de ce drame et situer les responsabilités.

KIKIE Ahou Nazaire

Source: linfodrome

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