Il y a un an, une boulangère a été accusée d'avoir saupoudré des asticots de pêche sur les desserts destinés à la clientèle. Le tribunal d'Epinal l'a condamnée à 100 jours-amendes à 5 euros.
Il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché pour lire ce qui suit... En juin 2019, une femme employée d'une boulangerie située à Bruyères, dans les Vosges, aurait commis l'impensable. Elle aurait en effet déversé des asticots de pêche sur les pâtisseries. Les enquêteurs ont pu mettre la main sur la vidéo de surveillance datant de ce jour et ont constaté qu'elle avait un sac contenant vraisemblablement des vers et dans lequel elle plongeait la main pour ensuite saupoudrer les insectes au-dessus des marchandises.
Quelques minutes plus tard, une cliente a fait l'atroce constat que des asticots se trouvaient sur l'étalage de la boutique. La boulangère de 62 ans, qui serait donc responsable, a ensuite pris le soin d'en informer son patron, l'air de rien. Ce dernier a ainsi cherché à comprendre comment cela a pu être possible. Cela lui a pris plusieurs jours, mais il a fini par tomber sur la vidéo de son employée s'amusant à disperser ce qui semble être des asticots sur les desserts proposés à la vente. Choqué, il a décidé de licencier sur le champ la boulangère et de porter plainte contre elle. Lors de son procès, la sexagénaire a nié les faits, prétendant que les mouvements de main qu'elle effectuait dans la vidéo n'étaient autre que de simples "gestes qu'elle fait souvent car quand il fait chaud, il y a des petits moucherons ou des guêpes sur les pâtisseries".
Une boulangère "démasquée" par la vidéosurveillance
Pour sa défense, elle a déclaré au sein du tribunal d'Epinal que la présence des asticots serait due au manque d'hygiène de la boutique. De son côté, l'avocat du boulanger (Maître Remy Stéphan) est catégorique. "Il n'y a aucune explication pour justifier le geste qu'elle répète tout au long de la vidéo. Elle dit aujourd'hui qu'elle n'a rien remarqué pendant près de trois heures alors que l'autre vendeuse l'a tout de suite vu. Ce n'est pas sérieux. Madame n'a pas cessé de varier dans ses explications. On voit bien que les vers retrouvés le sont partout. Elle a été stoppée par une cliente et démasquée par la vidéosurveillance ", assure-t-il. L'ancienne boulangère est donc condamnée à 100 jours-amendes à 5 euros.
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