Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné un homme âgé de 22 ans à cinq ans de prison ferme pour viol, agression, pédopornographie et incitation à la débauche. Tim B. s'en est pris à sept jeunes enfants et a même filmé les faits, qui se sont déroulés à Bruges, Oostkamp et Zuienkerke. Le ministère public avait requis une peine de huit ans de prison à son encontre.
C'est la confidence d'une fillette de sept ans qui a permis, début décembre 2019, de lever le voile sur les faits commis par le jeune brugeois. Un interrogatoire de la victime a permis de découvrir que le jeune homme avait violé l'enfant. Le prévenu a d'abord minimisé les faits avant de réclamer lui-même une interdiction de faire du baby-sitting. Il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par le juge d'instruction le 12 décembre.
Il avait lui-même réalisé des vidéos avec les enfants
Le baby-sitter était en possession de près de 9.500 photos et de plus de 500 vidéos pédopornographiques. Il avait lui-même réalisé des vidéos à plusieurs reprises lors de ses abus sexuels sur les enfants. C'est ainsi que le prévenu s'est rendu coupable du viol d'une fillette de trois ans en octobre 2018. Les données de géolocalisation des photos trouvées sur le téléphone du jeune homme ont permis aux enquêteurs de tracer cinq autres de ses victimes.
Un mode d’emploi pour commettre des abus sur des enfants
Le prévenu, qui a initialement été mis en contact avec les parents des victimes au moyen d'une application de recherche de baby-sitters, s'en est pris à sept filles et garçons âgés de sept ans ou moins. Certains des parents ont reconnu leurs propres enfants sur les images. Les enquêteurs ont par ailleurs découvert que le prévenu avait téléchargé sur son ordinateur une sorte de mode d'emploi pour commettre des abus sur des enfants.
Cinq ans ferme
La défense n'a pas contesté les faits au cours de l'audience. Le tribunal a, malgré son casier judiciaire vierge, condamné le Brugeois à cinq ans d'emprisonnement ferme. Après cette peine, il restera à la disposition du tribunal d'application des peines pendant cinq ans. B. est privé de ses droits civiques pour une durée de cinq ans et ne pourra, durant vingt ans, exercer aucune fonction impliquant un contact avec des mineurs. Il doit verser un total d'environ 20.000 euros d'indemnités aux victimes.
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