Dame Monique commerçante au sous-quartier Dinacas, à Koumassi Grand Campement ou quartier Houphouët Boigny, portée disparue depuis le mardi 5 octobre a été retrouvée sans vie, le jeudi 7 octobre 2020, dans un casier de la morgue de l’hôpital général de Port Bouet. Son corps a été mutilé.
Dame Monique, pleine de vie, le mardi 5 octobre 2020, a été retrouvée deux jours tard, sans vie, dans un casier de la morgue de l’hôpital général de Port Bouet. Plus choquant, son corps a été mutilé, le sexe et les deux seins emportés. Que s’est-il passé pour que cette brave commerçante, une fouilleuse dont l’activité principale était de chercher des objets en plastique, des sachets nylon ou autres assiettes et chaussures en caoutchouc usagés pour la revente, subisse un tel sort ?
En attendant d’en savoir plus sur les circonstances exactes de sa mort suivie de mutilation, notre confrère Soir Info qui rapporte les faits, nous apprend que cette ''vielle mère’’, comme l’appellent les employés de l’unité de broyage de caoutchouc, exerce, en plus, de petites activités au sein du marché ‘’Borilôgô’’, à Dinacas.
Selon son entourage, le mardi 5 octobre 2020, avant sa disparition, elle reçoit un coup de fil insistant. S’il elle n’accepte pas au départ la proposition que semblait lui faire son interlocuteur au téléphone, elle est tombée plus tard d’accord avant de décider d’aller « rapidement » répondre à l’appel. Dès cet instant, se joue son destin, puisqu’elle ne reviendra plus. La nuit tombée, Monique ne rentre toujours pas. Dans leurs recherches, ses parents s’orientent du côté de l’unité de broyage de caoutchouc. Toujours pas de Monique. Son cas devient d’autant plus inquiétant que le lendemain mercredi 6 octobre 2020, elle est injoignable sur son téléphone portable.
Ses parents s’orientent dans un premier temps vers les commissariats dans l’espoir de l’y trouver. Peine perdue. Finalement, le jeudi 7 octobre 2020, ils se résolvent à aller jeter un coup d’œil dans les morgues, quand bien même ils ne lui souhaitent pas le pire. Malheureusement, à la morgue de l’hôpital général de Port Bouet, ils seront face à la triste réalité. Autorisés à voir un corps non identifié par les responsables de la morgue, ils tombent sur la dépouille de Monique. En observant le corps pour savoir ce qui pourrait être à l’origine de sa mort, ils tombent sur l’horreur. Monique a été mutilée, son sexe et ses seins sectionnés et emportés.
A Dinacas, c’est la consternation totale. La colère le dispute à l’indignation.
Adolphe Angoua
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