L’homme sera jugé en juin pour « faux en écriture publique ». Il risque également la radiation de la fonction publique.
Un ex-policier municipal de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) est renvoyé devant le tribunal correctionnel en juin pour « faux en écriture publique » aggravé, rapporte La Provence. L'homme, qui était en poste au moment des faits dans une commune du Pays d'Arles, est soupçonné d'avoir produit un faux certificat de décès de son fils, afin de se faire rembourser les frais d'inscription de son école supérieure. Montant : 900 euros.
C'est une secrétaire de Game Sup, un établissement basé à Lyon spécialisé dans l'enseignement des métiers du jeu vidéo, qui avait repéré la supercherie. Malgré le tampon officiel figurant sur le document, ses soupçons s'étaient éveillés en constatant la présence d'une faute d'orthographe dans le nom du département. Elle demande alors confirmation du décès auprès de l'Etat civil de Salon-de-Provence.
Ils risquent la radiation de la fonction publique
Une plainte de la ville, déposée en septembre, va provoquer l'ouverture d'une enquête. Investigations qui permettront de confirmer les soupçons : le document est bien un faux. Et qui vont permettre d'identifier un complice présumé, un agent municipal de 54 ans, qui aurait fourni le tampon en toute illégalité.
Lors de leur garde à vue, les deux hommes auraient démenti. Le principal accusé s'est même dit victime de personnes cherchant « à lui nuire ». Son fils, âgé de 19 ans, a été mis hors de cause dans cette affaire.
Les deux suspects ont été laissés libres dans l'attente de leur procès. En plus des poursuites pénales, tous deux risquent des sanctions administratives, qui pourraient aller jusqu'à la radiation de la Fonction publique.
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs