Goli-Bi et Jeanne était un couple parfait aux yeux de tous. Malgré la distance dû au travail de Goli-Bi, ils ont pu résister à tout et ce durant 3 années.
Pour maintenir la flamme de leur amour Goli-bi qui lui travaillait à Abidjan faisait toujours l’effort de respecter son séjour à Vavoua (la ville où vivait et travaillait sa dulcinée) tous les deux week-ends. Ayant même entrepris des démarches pour garder désormais l’élue de son cœur à ses côtés à la capitale économique, Goli-Bi a jugé mieux encore : fait d’elle son épouse, pour le meilleur et le pire.
Il a donc annoncé la bonne nouvelle à sa fiancée, qui n’aurait pas rêvé mieux. Elle a à son également informé famille, amis et collègues afin que les préparatifs soient au top.
Le jour J tout est OK pour le mariage. Belle robe, beau make UP, avec tous les contours qui accompagnent. Et tout devait se dérouler à la mairie de Vavoua. Le futur époux avait même déplacé ses parents pour la circonstance.
Une fois à la salle après lecture des textes de droit, le maire pose la fameuse question qui après les affirmations des deux conjoints les unira à jamais, Goli-Bi fixa sa fiancée et répond par le négatif (un gros NON).
Stupéfaite, sa fiancée qui n’en revenait pas le fixait pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas. C’est à ce moment-là que Goli-Bi fait comprendre qu’il ne pourra pas épouser une femme qui ne le méritait pas, une femme infidèle. Et cela il le fait avec des preuves à l’appui lui disant qu’elle l’avait trompé avec ce monsieur en faisant sortir des photos de sa poche ( avec sa femme dans des positions compromettantes avec son amant) qu’il présentait au maire et à toute l’assemblée présente pour ce jour qui était censé être le plus beau des deux tourtereaux.
Jeanne qui n’a pas supporté est tombée sur le coup dans les pommes. Goli-Bi lui a quitté la salle avec sa famille. A son réveil elle fut réprimandée par certains invités alors que d’autres déploraient le comportement de Goli-Bi qui selon eux aurait pu agir autrement.
Comme le dit l’adage, « le mensonge prend l’ascenseur, la vérité les escaliers mais elle finit par arriver ».
Ce fut la plus grande honte pour Jeanne qui sûrement ne l’oubliera pas de sitôt.
Dylaurette YOUKOU
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs