Au moins 32 personnes ont trouvé la mort suite à l'éruption du Nyiragongo survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans la région de Goma, dans la province du Nord-Kivu, située dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), selon le gouvernement congolais.
Parmi ces 32 morts, la protection civile a signalé neuf personnes calcinées alors que cinq autres ont été asphyxiées en voulant traverser la lave qui avait coupé la route.
Quatorze d'entre elles ont péri dans l'accident d'un camion qui transportait les sinistrés. Quatre des victimes étaient des prisonniers incarcérés dans une prison de Goma qui avaient tenté de s'évader.
Le bilan risque de s'alourdir car les recherches se poursuivent et l'éruption n'est pas totalement terminée, a indiqué Joseph Makundi, responsable de la protection sur place.
La délégation gouvernementale est arrivée lundi à Goma pour évaluer la situation en vue d'une riposte humanitaire, sanitaire et sécuritaire adaptée. Pour le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, qui la dirige, la priorité demeure la surveillance du volcan, l'évaluation de la situation humanitaire et le maintien de l'ordre dans la région sinistrée.
Depuis l'arrêt de la lave aux portes de Goma, les mouvements sismiques sont encore perceptibles, causant des fissures pendant la journée. Les autorités provinciales ont invité la population dans la zone rouge à ne pas regagner leur domicile et à respecter les directives du plan d'évacuation.
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