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21 Oct

Gendarmerie d’Agban : Un commissaire de police et deux de ses éléments détenus pendant des heures, les raisons

Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, T.M., commissaire de police stagiaire et deux de ses éléments ont été détenus pendant plusieurs heures au poste de police du camp de gendarmerie d’Agban (Abidjan), avant d’être libérés.

La hiérarchie policière est ‘’outrée’’ par cette affaire qui a failli mettre le feu aux poudres. T.M., commissaire stagiaire au 11ème arrondissement de police d’Adjamé-Williamsville et deux de ses collaborateurs ont été détenus pendant plusieurs heures dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, au poste de police du camp de gendarmerie d’Agban. A en croire Soir Info qui livre cette information, le commissaire stagiaire et ses deux collaborateurs avaient été instruits par leur hiérarchie pour assister à la cérémonie de pose de première pierre de l’aumônerie militaire. Mal leur en prit de franchir la porte du camp de gendarmerie d’Agban.

Comme le rapporte le confrère, à peine ont-ils posé les pieds dans le camp de gendarmerie d’Agban qu’ils ont fait face à l’hostilité de la part d’un officier supérieur de la gendarmerie. Arrivés aux environs de 10 heures au camp Agban, ils ont été orientés dans la salle des fêtes de la caserne. Mais ils ont vite été rejoints par cet officier supérieur de la gendarmerie, un colonel précisément. Ils n’ont pas le temps d’expliquer les raisons de leur présence à un autre colonel qu’ils se voient intimer l’ordre « de quitter les lieux immédiatement ».

« Le colonel leur a intimé l’ordre de quitter les lieux tout en les brutalisant pour les faire sortir, au motif qu’il s’agissait d’une cérémonie purement militaire », rapporte le confrère.

Le commissaire stagiaire et ses deux collaborateurs pensaient qu’ils étaient au bout de leur peine, après cet accueil inamical. Que non ! A la sortie de la caserne, le colonel « a instruit son collaborateur, un commandant de les maintenir dans le poste de police où ils sont restés de 10 heures jusqu’à 12 heures, avant d’être libérés ».

Si au camp d’Agban on parle « d’incident malheureux », la hiérarchie de la police parle de « grave outrage à un commissaire de police ».

Adolphe Angoua

Source: linfodrome

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