C’est une vidéo qui est partagée depuis quelques heures sur les réseaux sociaux sénégalais. Il s’agit d’une femme qui essaye de tuer sa propre domestique en l’étouffant par le nez. On y voit la jeune fille crier et se débattre pour se tirer des mains de son bourreau. Des faits qui ont été filmés par son mari.
Revenons sur le déroulement de ce qui a failli être un drame, l’homme battu par sa femme s’explique.
«Tout est parti d’une banale histoire de linge. Ma femme a donné quelques tenues à la domestique et la jeune fille lui a demandé d’attendre le lendemain. C’est ainsi qu’elle s’est mise en colère et s’est violemment attaquée à la domestique », dit-il sous anonymat.
« Je l’ai filmé car si je ne l’avais pas fait je n’aurai jamais eu de preuves contre elle. Elle allait retourner l’histoire contre moi et je n’aurais pas pu me défendre », se défend le monsieur.
La voix tremblante, il révèle que « ce n’est pas la première fois qu’elle agit de la sorte, elle avait déjà eu à attaquer la domestique avec un pilon. Ce jour là, si je n’avais pas réagi le pire allait se produire ».
Des maris battus existent au Sénégal
« J’ai supporté sa violence pendant 7 longues années et nous avons deux enfants. On parle souvent de violence faite aux femmes mais dans ce cas de figure, il s’agit de violence faite aux maris. Ma femme est violente et je l’ai filmée pour avoir des preuves. Ce, car elle a l’habitude de dire aux autres le contraire », confie le mari de la dame.
Actuellement, son épouse est emprisonnée depuis quelques jours. Le procès qui devait se tenir aujourd’hui a été renvoyé au mercredi prochain.
« J’alerte l’opinion nationale car j’ai ouïe dire qu’elle a réussi à mettre la loi de son côté et je risque d’être emprisonné. Et je ne comprends pas la raison, car dans cette histoire c’est moi la victime. J’ai l’épaule déboîtée à cause de sa violence. Elle a déjà eu à casser ma voiture de service parce qu’on lui avait dit que j’allais épouser une autre femme. Pendant tout ce temps, j’ai supporté en silence. Aujourd’hui, je suis à bout », conclut notre interlocuteur.
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