Ce chiffre alarmant a été annoncé, ce mercredi 5 janvier 2022, par le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maïga, à l’issue du Conseil des ministres. Cela représente plus de 13% des écoles du pays.
Ce chiffre est en hausse constante depuis plusieurs années. « C’est très impressionnant et il y a des motifs d’inquiétude », a reconnu lui-même le porte-parole du gouvernement. En trois ans, 1 300 écoles supplémentaires ont dû fermer leurs portes en raison de la pression des terroristes. Une situation qui concerne plus de 500 000 élèves et près de 15 000 enseignants.
Le gouvernement fait des efforts, il l'assure
Pourtant, le gouvernement l’assure : il fait des efforts. Plus de 200 écoles ont été rouvertes récemment, 25 ont été déplacées dans des localités jugées plus sûres. Selon Alkassoum Maïga, plus de 13 500 élèves déplacés internes ont ainsi pu se réinscrire.
« Les efforts du gouvernement sont insignifiants, s’indigne Wendyam Zongo, secrétaire général du Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche. Il ne sert à rien de rouvrir des écoles, si les déplacés internes ne peuvent pas rentrer chez eux et pour cela il faut le retour de la sécurité. »
« Nettoyage des zones infestées »
Vendredi soir, lors de son adresse à la nation pour les vœux 2022, le président Roch Marc Christian Kaboré, a fixé comme objectif au nouveau gouvernement « le nettoyage des zones infestées par les terroristes et le retour des déplacés dans leurs localités d’origine ».
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