En vue d’engranger suffisamment de l’argent auprès de ses 3 amants, K.A.S.J., une jeune fille d’une trentaine d’années, leur a menti et accusé le personnel de l’hôpital général de Grand Bassam de racket. Mal lui en prit. Elle a été publiquement humiliée, le mercredi 2 février 2022, devant l’un de ses gars.
Mlle K.A.S.J., une jeune fille d’une trentaine d’années, a certainement eu la plus grande honte de sa vie, le mercredi 2 février 2022, devant le personnel de l’hôpital général de Grand Bassam, en présence de l’un de ses 3 amants à qui elle a menti en vue de leur soutirer de l’argent. Après avoir accusé le personnel de l’avoir rackettée, elle s’est confessée non sans demander pardon aux agents de santé, au directeur général et au ministère de la Santé.
Une histoire montée de toutes pièces
Selon Soir Info qui livre cette information, cette histoire a débuté le vendredi 28 janvier 2022, quand « cette jeune fille aux mœurs légères dont la vie est partagée entre trois copains met en place sa stratégie. Elle téléphone à l’un de ses tourtereaux et lui dit à peu près ceci avec une voix pleine d’émotions : ‘’ma mère a fait un grave accident de circulation sur la route de Bonoua et elle est admise aux urgences de l’hôpital général de Grand-Bassam. Elle doit subir une intervention chirurgicale mais les médecins me demandent une somme de 150.000 francs Cfa. Si tu n’envoies pas l’argent aujourd’hui, ma mère risque de mourir’’ ».
Son amant est choqué et attristé à l’idée de voir sa belle mère entre la vie et la mort
Après ses explications, elle donne l’impression de pleurer pour toucher la sensibilité de son amant afin qu’il décaisse rapidement la somme demandée pour la fameuse opération chirurgicale. Effectivement, son amant syndicaliste dans le milieu du transport est choqué et attristé à l’idée de savoir que sa ‘’belle-mère’’ est entre la vie et la mort. Dès lors, il sort son carnet d’adresse et passe un coup de fils ‘’urgent’’ à un responsable du syndicat national des professionnels pour lui faire part du racket qui serait en train d’être pratiqué à l’hôpital général de Grand-Bassam. « Le directeur convoque la jeune fille afin qu’elle identifie celui ou celle à l’origine du racket »
La suite ? Ce dernier à son tour, joint le directeur général de l’hôpital de Grand-Bassam pour dénoncer le racket de ses collaborateurs. Surpris par cette grave accusation, le directeur convoque la jeune fille afin qu’elle identifie celui ou celle à l’origine du racket.
Progressivement, l’étau va se resserrer autour de Mlle K.A.S.J. Car notre source nous apprend que pendant toute une journée, elle a été incapable de retrouver l’agent racketteur parmi les personnels convoqués pour l’éclatement de la vérité. Pis, elle a aussi été incapable de montrer le lit sur lequel sa mère a été hospitalisée. Ces accusations graves tendant à jeter le discrédit sur les personnels de l’hôpital général de Grand-Bassam ne sauraient rester impunies.
C’est pourquoi la direction de l’hôpital alerte la police. Les instants qui suivent, les policiers débarquent et interpellent la fille. Une fouille minutieuse de la boite à messages de son téléphone portable leur permet de découvrir qu’elle a envoyé le même message d’escroquerie à trois autres de ses copains à qui elle a demandé 150.000 f cfa pour ‘’l’accident de sa maman’’. En outre, une fausse ordonnance est trouvée sur elle.
Cuisinée, elle crache le morceau et déclare que sa maman n’a jamais été accidentée et qu’aucun agent de l’hôpital général de Grand-Bassam ne lui a demandé de l’argent. Selon elle, elle a agi ainsi en vue d’engranger suffisamment de l’argent pour monter un projet qui doit lui rapporter de l’argent. Sur place, elle demande pardon aux policiers. Mais elle est par la suite conduite au bureau du directeur de l’hôpital à qui elle a présenté ses excuses en présence de l’un de ses gars. La honte !
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