Un soldat a perdu la vie, ce lundi 28 février 2022, dans une attaque à main armée survenue entre Pinda Boroko, dernier village ivoirien, et Fébi, premier village ghanéen situé à environ 17 kilomètres de Bondoukou. Un gendarme et un militaire ont été blessés au cours de la même attaque.
Un élément du Groupement mobile d’intervention (GMI) a été tué, ce lundi 28 février 2022, lors d’une attaque à main armée entre Pinda Boroko, dernier village ivoirien, et Fébi, premier village ghanéen situé à 17 kilomètres de Bondoukou, ville du nord-est de la Côte d’Ivoire, chef-lieu de la région administrative du Gontougo. Il s’agit du Sergent Sangaré Vacaba.
L’attaque a eu lieu dans la matinée
Selon nos sources, cette attaque à main armée a eu lieu dans la matinée. En effet, Linfodrome a appris que c’est aux environs de 8 heures que les éléments du poste frontalier de Pinda ont été alertés.
« Les éléments du poste frontalier ont essuyé des tirs lors de leur progression »
Des populations qui allaient faire leur marché au Ghana ont informé ces éléments qu’un braquage était en cours. Sans perdre de temps, un équipage des éléments du poste frontalier convergent vers le lieu indiqué. Malheureusement, lors de leur progression, ils ont essuyé des tirs.
Lourd bilan humain : Un soldat tué et 2 blessés
Le bilan humain est lourd. Trois soldats sont touchés. Il s’agit du Sergent Sangaré Vacaba décédé lors de son transfert au Centre hospitalier régional de Bondoukou. Quant au MDL/C Gbayoro Zérégbé Vincent en service à la 7ème Légion territoriale, il est grièvement blessé à la mâchoire. Le Sergent-Chef Tuo en service au BSE a été également blessé. Les deux blessés ont été évacués au CHR de Bondoukou pour recevoir des soins.
Depuis quelques mois déjà, les Régions du Gontougo et du Bounkani sont en proie à des attaques de bandes armées.
Au cours de la tournée du grand commandement de l’Armée dans la nuit du Réveillon, le Chef d’Etat Major, Général de Corps d’Armée Lassina Doumbia, a apporté des éclaircies sur l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 décembre 2020 à Doropo dans le Nord du pays.
« Il ne faut pas y voir autre chose que des actes de grandes criminalités. Il ne faut pas en faire une autre interprétation. Ce sont des actes qui peuvent arriver dans un pays comme le nôtre. Nous avons pris les mesures pour ne plus que cela se reproduise et les enquêtes se poursuivent », a déclaré le Chef d’Etat Major, Général de Corps d’Armée Lassina Doumbia en présence du commandant supérieur de la gendarmerie le Général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré et du Directeur général de la police l’Administrateur général Kouyaté Youssouf.
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