En conflit avec sa concubine, A.K. a fusillé, le vendredi 19 août 2022, son beau-père Angora Andjou qui a rendu l’âme, ce dimanche 21 août 2022, à Bouaké.
La tension était palpable dans la matinée de ce dimanche 21 août 2022, à Agbossou, village situé dans la sous-préfecture d’Andé, dans la Région du Moronou. Angora Andjou, fusillé dans la soirée du vendredi 19 août 2022, dans un campement situé à une dizaine de kilomètres dudit village, est décédé, ce dimanche 21 août 2022, des suites de ses blessures, à Bouaké.
La fille adoptive du défunt vivait en concubinage avec le nommé A.K.
Selon nos sources, la fille adoptive du défunt vivait en concubinage avec le nommé A.K. dans le campement où vivaient également Angora Andjou et sa petite famille. Au cours d’une bagarre avec son concubin A.K., la fille aurait fait des dégâts et cassé la porte de son chéri.
Très remonté, A.K. s’est rendu dans la soirée chez son beau-père pour l’en informer. Ce dernier qui sortait de la douche avec une serviette nouée autour de la hanche a fait savoir à son beau-fils qu’il revenait des funérailles le même jour et qu’il faisait déjà nuit. Néanmoins, il a promis passer le lendemain pour voir les dégâts causés et faire ce qu’il y a lieu de faire.
Angora Andjou qui se dirigeait vers sa chambre n’a pas le temps de franchir le seuil de la porte. Son beau-fils A.K. libère une décharge de chevrotine dans son abdomen, sous les yeux de sa femme et de ses enfants. L’homme s’écroule en sang. C’est la débandade dans le campement. La femme du malheureux Angora Andjou et ses enfants prennent la fuite à l’exception de la concubine de A.K.. Cette dernière aide son père adoptif à se relever.
Mais comme s’il ne regrettait pas son acte, le présumé meurtrier aurait ajouté que s’il avait suffisamment de cartouches, il aurait tué tous ceux qui s’y trouvaient. A peine avait-il fini de lancer ces mots, qu’il a pris la tangente pour disparaitre dans la nuit noire pour ne plus laisser de trace.
Un bandage est rapidement fait au niveau de la blessure pour tenter d’arrêter l’hémorragie. L’information arrive à Agbossou et des personnes ont été dépêchées à moto pour chercher la victime.
Conduit au dispensaire du village, Angora Andjou a été référé à l’hôpital de Bongouanou. Par manque de sang, il a été conduit à Dimbokro qui avait les mêmes soucis. Finalement, il a été évacué à Bouaké où il a rendu l’âme dans la nuit du samedi à dimanche.
« Ce matin quand on a annoncé son décès, cela a suscité l’indignation et la colère des villageois »
« Ce matin quand on a annoncé son décès, cela a suscité l’indignation et la colère des villageois. Il fallait tout faire pour maitriser la situation », nous apprend une source sur place. Dès lors, le chef Nanan Kouamé Jean Théophile use de sagesse et de tact pour calmer la situation. Selon nos sources, il a appelé toutes les familles concernées et les a rassemblées pour donner des consignes d’usage afin de calmer les ardeurs de tout le monde.
Il a été appuyé par des éléments des forces de l’ordre venus faire le constat. Quant à la famille du présumé meurtrier, elle vit dans la peur et craint pour sa sécurité.
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