Le directeur régional de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Divo, Traoré Inza, a dénoncé un cas de viol sur une élève, au lycée moderne 1 de Divo, et le phénomène de plus en plus important de la vente de drogue aux alentours et au sein des établissements scolaires de la ville.
Le DRENA a évoqué ces cas, à l’occasion d’une réunion qu’il a convoquée sous la présidence du préfet de région, à la salle de réunion de la préfecture, en présence des forces de défenses et de sécurité, de certains acteurs de l’éducation nationale, de la chefferie, et d’organisations de la société civile.
Selon les explications de M. Traoré Inza, le cas de viol d’une élève au lycée 1 de Divo a eu lieu le vendredi 25 novembre 2022, aux environs de 11H30, alors que la jeune fille était allée derrière les bâtiments de l’école se soulager dans la broussaille. Des individus encagoulés, surgis de nulle part, s’en sont pris à l’élève pour la violer. Conduite à l’hôpital, la jeune fille se remet du choc, selon un responsable du lycée moderne 1.
Le DRENA a dénoncé l’environnement d’insécurité de l’établissement qui, selon lui, prête à ce type d’actes, notamment la présence de fumoirs dans les alentours de ce lycée, situé entre les quartiers ‘’Commandant’’ et ‘’Dialogue 1’’ de Divo.
De façon générale, au niveau des écoles secondaires, note le DRENA, « on s’est rendu compte que les enfants sont des dealers dans leurs établissements et ils y vendent la drogue ». Il explique que des élèves sont recrutés par de vendeurs de drogues pour qu’ils les aident à écouler leur marchandises. Souvent, souligne M. Traoré, les élèves revendeurs de drogue contraignent de jeunes élèves de 6ème, 5ème et 4ème, à acheter leur marchandise, présentée sous forme de bonbons.
Le premier responsable de l’école dans le Lôh-Djiboua a noté qu’il y a une véritable organisation derrière ce trafic. Les fournisseurs des élèves dealers viennent souvent à moto derrière la clôture de l’école pour livrer la marchandise, entre midi et 14H00.
« Nous avons faits dans investigations dans notre milieu (scolaire) et nous avons vu que la gangrène est trop forte », a souligné M. Traoré Inza.
Le représentant du préfet de région, Doumbia Adama, a invité les responsables d’établissements, les populations dans leur ensemble, à collaborer avec les forces de défense et de sécurité, afin de donner des informations utiles, le plus rapidement possible, quand des cas suspects sont observés, à l’école, autour des écoles, et même à la maison et dans les quartiers. Les contacts des différentes forces de sécurité ont été communiqués dans ce dessein.
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