D.K.F. âgé de 23 ans et D.B âgé de 37 sont accusés d'avoir violé durant cinq jours K.A.E, une fillette âgée de 13 ans, apprenti couturière. Ces faits se sont déroulées à Bayota, département de Gagnoa, région du Gôh.
Les faits
Un cas de viol a été signalé dans la sous-préfecture de Bayota, département de Gagnoa, plus précisément dans le village de Gbigbikou. K.A.E, qui rencontrait un problème financier, s'est tournée vers sa camarade “M” âgée de 18 ans. Cette dernière l'a conduit chez son copain D.K.F.
Son copain à son tour conduit K.A.E, dans une villa où il couche avec elle la première nuit. Le lendemain, son grand frère D.B décide de la garder pendant plusieurs jours. Les tuteurs de K.A.E qui constatent sa disparition dans la nuit du samedi 2 décembre 2023, entament des recherches. Ils questionnent “M” la camarade de K.A.E, qui nie les faits en disant qu’elle ne l'a pas vu.
Alors les tuteurs de K.A.E informent la jeune fille que si cette dernière n’a pas été retrouvée, ils seraient contraints de se rendre à la brigade de la gendarmerie de Bayota pour signaler sa disparition. “M” informe aussitôt son copain D.K.F de ce que K.A.E est actuellement recherchée par ses parents et menacent de saisir la gendarmerie. C'est ainsi que le mercredi 6 décembre 2023, K. A. E réapparaît au domicile de ses tuteurs dans le village de Téhiri, sous-préfecture de Bayota.
La victime passe aux aveux
Sous l’interrogatoire de ces derniers, K.A.E avoue avoir été séquestrée et violée dans le village de GBIGBIKOU, dans une villa durant cinq (5) jours. Le jeudi 7 décembre 2023, les tuteurs conduisirent K.A.E dans un centre de santé urbain d’Ouragahio pour un examen. Après consultation du médecin-chef, il s’avère que la fillette a eu des rapports sexuels pendant plusieurs jours.
Les parents de K. A. E ont aussitôt posé la question à la fillette de dénoncer les responsables de ce déshonneur. K.A.E finit par donner les noms de ses bourreaux. Il s'agit de D.K.F âgé de 23 ans et D.B âgé de 37 ans, deux frères issus de la même famille. L’enquête ouverte par les éléments de la maréchaussée permet d’interpeller D.K.F. et D.B, les mis en cause.
Ils seront dans les prochains jours mis à la disposition des juridictions compétentes. Par ailleurs, l'organisation non gouvernementale ONG UFDCEM comité de veille sanitaire de la société civile de Gagnoa 2, intervenant dans la lutte contre les violences sexuelles, entre en scène via le centre social d'Ouragahio qui saisit le conseil national des droits de l’homme CNDH.
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