Les sapeurs-pompiers militaires sont confrontés à un incendie d’une rare violence depuis le 15 août 2024, à Adjamé, dans la zone du Black market.

Le dimanche 18 août, cela faisait quatre jours qu’ils luttent pour venir à bout des flammes. Ce combat est d’autant plus rude que la partie sinistrée est inaccessible. Le périmètre concerné n’est pas négligeable. Il s’agit d’un espace d’environ deux îlots comportant des dizaines de magasins.

Camara Abdoulaye, conducteur d’un engin à trois roues, dit avoir suivi le déroulement de bout en bout. Il explique que le feu serait parti d’une rallonge à la suite d’un court-circuit dans un magasin. Avec les moyens du bord, les occupants pensaient pouvoir l’éteindre rapidement. Que non ! Il s’est rapidement propagé avec une rare violence. C’est en voyant l’incendie prendre de l’ampleur qu’ils ont jugé bon d’alerter le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm).

Les soldats du feu arrivent sur les lieux dans l’après-midi de jeudi. C’est une zone où les magasins sont construits de façon anarchique. Ainsi, ils ont été obligés de raser certains pour mener à bien leur intervention. Les bouches d’eau qui pouvaient faciliter leur action sont inexistantes. Il faut faire avec.

Ce 18 août, à 17h 30 min, appuyés par des éléments de la gendarmerie et de la police nationales, les sapeurs-pompiers militaires étaient encore à la tâche. Au moment où nous quittions les lieux, la fumée était toujours visible. Tous les engins de lutte contre ce sinistre étaient sur place.

De nombreux magasins de téléphones portables, de pots de peinture, de chaussures, de vêtements et de divers articles sont partis en fumée. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Le commandement du Gspm a promis de faire le bilan ce lundi 19 août 2024.

À Yopougon-Kouté aussi, un incendie qui s’est déclaré dans une menuiserie, samedi, a causé d’importants dégâts.

Source: Fratmat.info