De sombres individus, des malfaiteurs précisément, ont mené un raid quelque part, à Vridi, dans la commune de Port-Bouët. Mais au nombre de quatre, ils ne rentreront finalement pas tous, au bercail. Certains d'entre eux, étant restés sur le terrain. Et de quelle façon ?
En effet, pour ce que rapportent nos sources, quatre individus que sont Loyé Jean, 42 ans, Ziagbé Thierry, 30 ans, et les deux autres, répondant aux sobriquets de Tout-Petit et Chico décident de marcher, eux, sur la loi. Loi dont ils se fichent complètement. Puisque, malgré leurs âges avancés, ils décident de devenir de vulgaires bandits. Des voleurs. Et cette sombre activité qu'ils mènent, au sein de leur misérable coalition, apparemment, leur réussit. Du moins jusque-là. De fait, sur leur lancée boulimique, ils choisissent de mener une opération à Vridi, dans la commune de Port-Bouët. Les cibles repérées, ici, sont des vendeurs d’huile rouge, qu'ils veulent délester de leurs produits. Ainsi, dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier 2018, ils arrêtent leur plan. Et ils croient dur comme fer, en la garantie du succès de ce coup. Mais la suite des événements va démontrer qu'ils ont mal goupillé leur affaire. Ignorant donc les failles dans leur stratégie, les quatre malfrats débarquent sur les lieux. Ils se rendent exactement à l'endroit où sont disposés les bidons d'huile rouge, destinée à la vente. Sans perdre de temps, les fripons commencent à amasser leur butin. Hélas, dans leur sale besogne, ils sont surpris par les propriétaires de la marchandise qui, vraisemblablement, faisaient le guet. Ces derniers donnent l'alerte et c'est la chasse à l'homme. Les quatre voleurs, espérant échapper à leurs victimes, se lancent dans des sprints. A ce jeu, Tout-Petit et Chico sont les grands gagnants. Vu qu’ils échappent à leurs poursuivants, à la faveur de la pénombre. Loyé Jean et Ziagbé Thierry n'ont pas cette chance. Battus à la couse de vitesse, ils sont chopés par une horde humaine, sur les dents. Les deux voleurs présumés verront, dans cette violence dont ils sont l’objet, leur nudité étalée à la vue de tous. Mis à poils, leurs attributs sexuels subissent les « flashs » des nombreuses paires d'yeux, qui se fixent sur eux. Ils sont battus, à sang. Et à ces violents coups de toutes natures, qui s'abattent sur eux, Ziagbé Thierry ne résiste pas. Il rend l'âme. Loyé Jean est lui, tout heureux, de voir des éléments de la police débarquer, sur les lieux. Il est vivant certes, mais très mal en point. Avec son visage tuméfié et les nombreuses blessures graves observées sur son corps, il est méconnaissable. Même sa mère éprouverait du mal à identifier son « bébéchou » de Loyé. Après le constat d'usage des agents des forces de l'ordre, il est fait appel aux sapeurs-pompiers militaires. Ces derniers évacuent Loyé Jean, aux urgences du Centre hospitalier universitaire de Treichville. Les services des pompes funèbres, pour leur part, transfèrent le cadavre de Ziagbé Thierry, à la morgue du même centre hospitalier. L'enquête de la police est à présent en cours. Elle vise à retrouver les deux autres fuyards de bandits. Ainsi, ce gang enregistre donc dans ses rangs, un mort, un blessé grave et des recherchés. Tout ça, pour de l’ huile rouge.
Madeleine TANOU
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